Pour que les 17 éléments de nos Forces armées puissent entrer à Kidal et participer aux patrouilles du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC), il a fallu, encore une fois, se conformer aux exigences de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), une zone qu’IBK et ses ouailles ont reconnue à Alger comme une entité géographique, politique et culturelle. (Quelle ineptie)
Les conditions posées et qualifiées de non-négociables par la CMA et entérinées par le Médiation et toutes les parties (Mali, Plateforme etc.) pour une présence de nos Famas à Kidal dans le cadre du Moc sont les suivantes :
Restriction de mouvements pour tout militaire Fama sans équipe mixte de patrouiller sous escorte des forces internationales
Interdiction d’arrêter toute population de Kidal même en cas d’infraction
Interdiction de filmer ou de photographier toute installation de la ville de Kidal
Interdiction à tous les éléments de la patrouille mixte Moc d’être en tenue civile dans la ville de Kidal
Interdiction de profaner les symboles de l’Azawad dans la ville de Kidal
Interdiction à tout militaire élément du Moc de détenir des armes non répertoriées par la médiation
Interdiction à l’aviation malienne d’atterrir à Kidal ou de recevoir tout renfort terrestre
Interdiction aux éléments de la patrouille Moc de prendre des positions stratégiques de garde dans la ville de Kidal
Interdiction de faire usage des armes dans la ville de Kidal
Interdiction de visite au camp du Moc de Kidal
Comme on le voit, c’est une véritable capitulation en rase campagne qu’il a fallu accepter, encore une fois, pour que le Mali soit présent (symboliquement) à Kidal.
La patrouille Moc de Kidal compte 51 éléments : 17 éléments des Famas, 17 éléments de la CMA et 17 éléments de la Plateforme.
Décidemment, nos autorités sont prêtes à subir n’importe quelle humiliation pour être à Kidal. Une manière de se racheter de la cinglante dérouillée du 21 mai 2014 qui nous a contraints à l’humiliant « cessez-le-feu » que l’on sait.
Source: lesphinxmali