Une scène d’exhibition de la Coordination des mouvements armés de Kidal (CMA) sur les réseaux sociaux, à travers le défilé de nombreux pick-up équipés d’armes lourdes, au lendemain du congrès du HCUA à Kidal, relance le débat sur les éventuels soutiens invisibles de ce mouvement : les jihadistes ou la France ? Malgré le contexte sécuritaire difficile du moment, cette démonstration ne semble pas perturber la quiétude des facebookeurs qui restent convaincus qu’une rébellion reste une rébellion qui tiendra difficilement tête à une nation unie. La neutralisation de Sawimbi en Angola, malgré ses nombreuses années fanfaronnade reste une boussole pour le monde. Lisez plutôt votre facebookan du jour.
Amadou Maiga : Vraiment, c’est une honte nationale. Quel est le sens de cet accord qui ne vise qu’à donner l’autonomie ou l’indépendance aux séparatistes djihadistes.
Boubou Diallo : De la pure comédie, un seul bataillon de l’armée régulière possède des centaines pick-up comme ceux-ci. Donc, multiplie par plus de 100, ça fait des milliers de véhicules militaires pour le Mali en plus d’autres matériels lourds… Stp arrêtez de les aider dans leur propagande.
Arouna Marlone : Nous, qui avions passé quelques années dans la partie septentrionale, ces images ne nous étonnent pas et ce n’est rien à côté de ce qui n’a pas été montré.
Kotokoto : Pendant que le HCUA fait ses fanfaronnades à Kidal en exhibant quelques pauvres armes, nos Dirigeants épuisés par les injonctions de la France et alliés (Barkhane et Minusma) sont en train de jeter des milliards par fenêtre pour un soi-disant Dialogue, dont le seul but est de tripatouiller la construction de 92. Dans ce contexte où la France tient nos autorités par la gorge, seule la Russie est capable de desserrer l’étau néocolonialiste par la livraison au Mali d’au moins 04 avions de chasse Mig, d’une centaine de véhicules blindés et de quelques drones d’observation. Le salaire mensuel du PM sans les autres avantages suffit largement à supporter le carburant nécessaire au vol de ces 4 chasseurs Mig. Si on évalue le salaire du président du Président de l’AN et des autres chefs d’institution, les FAMAS auront tous les moyens pour finir cette guerre en 6 mois au plus. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus supporter les atrocités subies au quotidien par le Peuple ou encore l’extravagance de certains dirigeants devant les pauvres citoyens qui ne demandent qu’à manger à leur faim.
José Traoré : La paix n’est pas un mot, mais un comportement de tous les jours. Alors, soyons tous des acteurs de changement. Un changement que nous voulons voir dans ce pays. Alors, ne soyez pas de ceux qui veulent ralentir les choses. Cet accord sera révisé sans doute donc conformez-vous au bien de cette.
Hamadoun Traore : Rien d’impression ici. Pas de chars, pas de BRDM. Aucune arme lourde. Les rares armes intéressantes viennent de nos garnisons. L’histoire jugera les traitres. Nous lançons un appel aux groupes armés de laisser les armes et de contribuer positivement à la mise en œuvre de l’accord dans les meilleurs délais pour le retour définitif de la paix dans notre pays, nous devons accepter que la France nous impose sa politique de déstabilisation pour s’en parer de nos richesses naturelles, car c’est à la base de ces richesses que l’avenir de nos enfants sera garantie. Vraiment, nous devons donner la priorité aujourd’hui au dialogue entre Maliens et mettre au-dessus de toutes nos priorités le Mali pour la sortie définitive de crise.
FATOU TOGO : L’accord de paix est le seul moyen pour nous d’arriver à la paix dans notre pays et c’est pour cela que le gouvernement malien ne ménage aucun effort pour la mise en œuvre complète de l’accord de paix, c’est seulement l’autre parti qui est de mauvaise foi. Alors, ils feront mieux d’être de bonne foi comme le gouvernement pour le retour de la paix et de la sécurité dans notre pays.
Fasso Den : Une chose est sûre, le gouvernement malien met tout en œuvre pour l’application de l’accord de paix signé. Mais, ce qu’il faut savoir, c’est que c’est un processus qui est lent tant le mal est profond.
Cheick Hamalla Touré : Les mêmes véhicules défilent plusieurs fois. Après chaque passage, ils font le tour du quartier et reviennent devant le public.
Ismael Diombelé : Il faut dire que le gouvernement malien malgré toutes les difficultés auxquelles il est confronté, fait tout pour que l’accord soit appliqué dans son intégralité et se mérite doit leur revenir et je ne doute pas.
Alpha SOW : Si toute fois l’accord de paix d’Alger n’arrange pas le Mali, alors c’est bien normal qu’il fasse l’objet d’une relecture. À mon avis, à part le gouvernement, les autres signataires de l’accord sont de mauvaise foi, sa mise en œuvre est le dernier de leurs soucis.
Ben Chérif : Le gouvernement malien a toujours respecté ses engagements pour la bonne marche de l’accord de paix et de réconciliation national, mais les autres signataires ne sont pas de bonne foi pour cet accord, alors nous les invitons de respecter leurs engagements enfin que le Mali peut retrouver son chemin de développement.
TOURE MOHAMED : Les membres du HCUA, nous connaissons leur intention, mais nous les vrais Maliens autoriserons la relecture de cet accord pour un ajustement à nos Us et coutumes. Vive le Mali plus que déterminé.
Lassine M’Boua : Taaa i makola. C’est tout simplement révulsant. J’en veux même à ceux qui les aident comme ça dans leur campagne de communication. Pour moi, c’est un non-événement. Tout le monde connait cette affaire de Kidal. Pas la peine de sortir de la Sorbonne ou encore de Harward pour savoir que le Mali est victime de complot international. Ne bora kouma na !
Amadou Oumar Diallo : Ne vous laissez pas émouvoir. Malgré tous les moyens militaires de l’UNITA. Sawimbi a été abattu comme un chien par les forces armées anglaises dans son fief. Un rebelle reste un rebelle. Donnons-nous la main seulement.