Le gouvernement kényan est monté au créneau mercredi soir pour faire taire les rumeurs relatives à la présence d’un cas d’Ebola dans le pays suite à l’annonce qu’un passager congolais à bord d’un vol de la compagnie aérienne kényane présenterait des symptômes du virus mortel.

Le vol 550 de la compagnie aérienne kényane en provenance de Lubumbashi dans l’est de la République démocratique du Congo a atterri à l’aéroport international Jommo Kenyatta (JKIA) à Nairobi, à environ 19 heures, avec à bord un passager qui avait commencé à vomir en plein ciel poussant l’équipage à alerter les autorités.

Les équipes d’urgence composées d’experts de cette maladie infectieuse Ebola ont été immédiatement dépêchés à l’aéroport.

Toutefois, le Dr Nicholas Muraguri, directeur des services médicaux, a indiqué à la presse que les tests du cas suspect n’ont pas confirmé la présence du virus et que l’homme souffrait d’une intoxication alimentaire.

Le mois dernier, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) auprès du Kenya, Custodia Mandlhate a déclaré que le pays est classé dans la catégorie II en raison du nombre élevé de passagers des vols entre Nairobi et l’Afrique de l’Ouest.

Nairobi assure 76 vols hebdomadaires vers l’Afrique de l’Ouest, exposant sérieusement le Kenya à la possibilité d’importer le virus dans le pays, avertissent les responsables.

Selon l’OMS, le nombre de morts causées par Ebola en Afrique de l’ouest est estimé à plus de 1900. Ils sont notamment localisés au Liberia, en Sierra Leone, en Guinée et au Nigeria.

– APA –