La traditionnelle équipe de patrouille du commissaire principal, Santigui Kamissoko, du 2ème Arrondissement de Kati vient de surprendre, dans la semaine du 15 au 20 juillet 2019 aux environ de 23 heures, un jeune du nom de Modibo Keïta en acte sexuel avec une femme dénommée M D de manière forcée après l’avoir battue à sang sous les manguiers d’un champ à Kati Hérémakono. Selon nos sources, l’intéressé serait candidat au concours de recrutement de la police nationale en cours. Il a été déféré, le vendredi 26 juillet dernier, au Tribunal de Grande Instance de Kati où il a été placé sous mandat de dépôt.
Les faits remontent à la semaine du 15 au 20 juillet 2019 lorsque l’équipe traditionnelle de patrouille du Commissariat du 2ème Arrondissement de Kati sillonne, chaque jour, les alentours, les coins et les recoins de sa zone d’intervention. C’est ainsi que les limiers ont retrouvé aux environs de 23 heures sous les manguiers à Hérémakono, un jeune garçon en plein acte sexuel contre le consentement d’une femme évanouie et couverte de sang. La dame M D est une commerçante de son état. Elle revenait du poste de Kati où elle vend des marchandises aux passagers pour regagner son domicile à Sébénikoro (Kati). C’est ainsi que leurs chemins se sont croisés ce jour sous les manguiers à Hérémakono. Selon nos sources, la victime a été retrouvée le nez et la bouche à sang et ses habits déchirés sous le comportement mal intentionné du nommé Modibo Keïta. Malgré le bruit de véhicule de l’équipe de patrouille qui se dirigeait vers eux, l’intéressé tenait toujours la dame à la gorge et continuait à satisfaire son libido pendant que la femme M D avait complètement perdu connaissance. Alors, la victime a été directement transportée à l’Hôpital de Kati par l’équipe de patrouille où elle a reçu des soins intensifs durant trois jours. N’eut été la vigilance des limiers du Commissariat du 2ème Arrondissement de Kati, la victime serait aujourd’hui, morte sous l’effet du drame. Selon nos sources, l’intéressé n’était pas à sa première forfaiture, il est reconnu dans les archives de la police du commissariat du 2ème Arrondissement pour viol également en 2018. En tout cas, l’affaire a été déférée au Tribunal de Grande Instance de Kati où il a été placé sous mandat de dépôt. Par ailleurs, d’autres sources révèlent qu’il serait même candidat au concours de recrutement en cours de la police nationale dont il a déjà été admis au concours sous le numéro de place 11050.
Moussa Dagnoko
Source: Le republicain mali