Cela fait la 2ème année consécutive que l’honorable Karim Keïta, président de la Commission défense nationale-sécurité et protection civile, distribue des plats chauds. Cette distribution de repas à l’occasion du Ramadan, comme à l’accoutumée, traduit la constance du député Karim Keïta aux côtés des siens. C’est pourquoi à chaque grande occasion, il fait des gestes de solidarité et d’entraide aux populations de la commune II. Lors de la rentrée scolaire 2015-2016, il avait distribué des fournitures scolaires dans plusieurs établissements scolaires de sa commune. Avec des appuis aux parents d’élèves les plus démunis. Il distribue chaque année tout le long du mois de Ramadan des repas aux plus démunis à travers la Commune II de Bamako. Les véhicules mobilisés pour la circonstance ont fait le tour des grandes artères de la commune II. Certains sont même allés au-delà de la commune II sans se rendre compte. Une manière de permettre aux fidèles musulmans de passer une bonne rupture de jeûne. Pour le donateur, ce geste à l’endroit des populations vise à cultiver le partage, l’entente et la solidarité les uns envers les autres. Cette action va se poursuivre jusqu’au jour de la fête de Ramadan, a-t-il assuré.
Le président ougandais nomme son épouse ministre
Le président ougandais Yoweri Museveni, réélu en février pour un cinquième mandat à l’issue d’élections controversées, a nommé son épouse ministre de l’Education et des Sports dans le cadre d’un remaniement de son gouvernement, a-t-on appris lundi 06 juin auprès de la présidence. Ancienne députée, Janet Museveni, 67 ans, n’est pas une inconnue sur la scène politique ougandaise. Elle occupait depuis 2011 le poste de ministre en charge du Karamoja, une région peu développée du nord-est de l’Ouganda. Sa nomination a été annoncée dans un communiqué de la présidence détaillant des remaniements mineurs au sein du gouvernement, fort de 80 ministres et secrétaires d’État. «Cette nouvelle nomination était attendue, Museveni met en place un agenda familial au sein de la politique ougandaise», a accusé Ken Lukyamuzi, ancien député de l’opposition ayant siégé avec Janet Museveni au parlement. «Il a récemment promu son fils au rang de général de division et maintenant sa femme est à nouveau nommée ministre», a-t-il dit à l’AFP.
Le président nigérien nomme son fils Conseiller à la communication
Selon nos informations, le fils de Mahamadou Issoufou, Sani Mahamadou Issoufou, dit Abba, a été nommé conseiller principal à la communication de la présidence nigérienne. Très présent au sein de la cellule communication du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir), lors de la campagne pour la réélection de Mahamadou Issoufou, où il coordonnait la partie numérique, le fils du président a vu ses efforts récompensés en fin de semaine dernière par une nomination au sein de la cellule de communication de la présidence. Ancien étudiant en sciences politiques à Harvard et diplômé en nouvelles technologies de l’information et de la communication, Sani Mahamadou Issoufou coordonnera dorénavant, à 32 ans, la communication du président, en collaboration avec son attaché de presse. Un rôle qu’occupait auparavant Idimama Kotoudi. «Il a été nommé pour ses compétences, pas parce qu’il est le fils du président», assure un proche, qui a travaillé avec lui lors de la campagne présidentielle. Sa nomination est intervenue à la fin du mois de mai.
Amion demande le soutien de Raky
Le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (Cstm) est à bout de souffle. Il vient de solliciter la ministre de la Fonction publique, du Travail, chargée des relations avec les institutions, pour l’aider dans l’affaire des 8 policiers convoqués en conseil de discipline. Ces 8 policiers sont du reste des soutiens du général Amadou Haya Sanogo. Ils sont de la bande de Siméon Keïta qui est actuellement en taule. Ils ont été traduits en conseil de discipline pour avoir refusé de respecter les règles du droit de grève au niveau de la police ; ils n’ont pas observé le service minimum et ceux qui étaient de service ont abandonné leur poste pour aller en grève avec la Cstm. Le hic dans cette affaire, c’est le fait que certains étaient de garde le jour de la grève, après leur forfait, la hiérarchie leur avait envoyé des demandes d’explications. Ils se croyaient intouchables. Plus maintenant, puisqu’ils se rabattent sur leur secrétaire général Hamadoun Amion Guindo, qui, à son tour, compte sur la ministre de la Fonction publique, pour l’aider à sortir les 8 jeunes policiers de cette affaire. Au niveau de ce département, on ne voit pas les choses de cette manière. Le cabinet de Diarra Raky Talla pense que les jeunes doivent se présenter devant le conseil de discipline. Pour écouter la direction, avant toute autre chose…
L’Odhp au chevet de Tombouctou
L’Observatoire des droits humains et pour la paix (Odhp) vient de doter la région de Tombouctou d’un cadre de concertation pour la prévention et la gestion des conflits. Cet outil va fonctionner sur la base des mécanismes traditionnels que Tombouctou a toujours utilisés dans la gestion des conflits. Un bureau de 21 membres a été mis en place en toute transparence sous la supervision des autorités politiques et administratives locales. Le cadre comprend les représentants des communautés : touarègue, arabe et songhaï. Aussi, les légitimités traditionnelles et coutumières, les leaders religieux et les animateurs d’associations de défense des droits de l’homme. Les vertus fondamentales qui ont incarné Tombouctou seront mises à profit pour redorer le cadre d’une certaine aura et de crédibilité pour mener les missions éventuelles qui consistent à prévenir ou gérer les conflits quelle que soit leur nature.
Quand l’OMH manque de courage
Dans un communiqué laconique publié dans la presse la semaine dernière, l’Office malien de l’habitat (OMH) invite les bénéficiaires des logements sociaux qui ne sont pas à jour dans le paiement des frais, de le faire dans un délai de 8 jours, sous peine de se voir expulser. Ce communiqué ne précise pas s’il s’agit des salariés ou des non salariés, puisque ce sont les deux catégories qui ont postulé. Serait-il courageux en appelant le chat par son nom ? Ou bien, oublie-t-il que les salariés ne doivent pas recevoir directement de lui une sommation ? Parce qu’ils ont été autorisés par leur service employeur qui a pris l’engagement de virer leur salaire dans la banque où ils sont domiciliés et où le prélèvement est automatiquement fait ? Alors, Monsieur le directeur, s’il arrive qu’un salarié ne soit pas à jour, demandez plutôt à son employeur des comptes au lieu de vous en prendre à un individu qui n’a commis aucun délit. À bon entendeur, salut !
Source : Le Reporter