IBK n’est plus Kankélentigui, mais Kantchamatigui. C’est pourquoi nous l’appelons Mandé Kouma Bafola, même si lui-même dit que la parole est pour les Kouyaté.

On a en tête encore qu’IBK disait qu’Oumar Tatam Ly est agrégé d’économie à 21 ans, donc il « connaît son travail’’. Tous les Maliens ont aussi en mémoire qu’IBK renouvelait sa confiance en son Premier ministre Ly, mais voilà qu’en un seul coup, il le vire et nomme Moussa Mara qui a obtenu 46.869 voix soit 1.5% des suffrages exprimés à la dernière présidentielle.

Moins de 7 mois après, pour sauver quelqu’un qui a été élu à près de 78% au deuxième tour, il faut vraiment qu’il y ait un truc qui cloche. Oumar Tatam Ly a été sacrifié au profit de la famille IBK, car Karim Keïta n’a pas caché qu’il n’aime pas ce Monsieur comme Premier ministre.

Les dindons de la farce

Les cadres du Rpm sont les dindons de la farce, car IBK ne les concertent même pas et il fait ce qu’il veut. IBK sait que son parti, le Rpm, ne l’a pas élu. C’est pourquoi quand il fait ce qu’il veut et quand il veut, les dindons le suivent. Ce qui est grave et inquiétant, c’est qu’IBK fait comme s’il n’y a pas de cadres compétents au Rpm, d’où la nomination de Moussa Mara du parti Yéléma comme Premier ministre. Il faut qu’IBK sache qu’il est en transition, par conséquent, il a intérêt à réunir les Maliens,  majorité et opposition, à travers des concertations dont les conclusions seront une feuille de route, parce qu’il n’a pas de programme. En tout cas, son pouvoir est très fragile et il doit cesser le pilotage à vue.

La Rédaction