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Justice : La CNAS-Faso Hèré désapprouve « l’utilisation d’un langage injurieux », mais demande la libération de Oumar Mariko

Le Bureau Politique National de la CNAS-Faso Hèrè (Convention Nationale pour une Afrique Solidaire) a demandé, dans un communiqué, la liberté de Oumar Mariko placé sous mandat de dépôt pour « injures grossières » à l’encontre du premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Mais le parti a désapprouvé l’utilisation d’un langage injurieux contre quiconque.

« Tout en désapprouvant fermement l’utilisation d’un langage injurieux à l’endroit de toute personne humaine, à plus forte raison contre un haut responsable de l’Etat, le Bureau Politique National de la CNAS-Faso Hèrè (Convention Nationale pour une Afrique Solidaire) exprime sa plus vive préoccupation face à la tendance des pouvoirs publics à judiciariser les controverses et contradictions politiques entre camps opposés », a indiqué le parti de Soumana Sacko dans son communiqué. Selon cette formation politique, l’arrestation de Monsieur Oumar Mariko, Président de SADI et ancien Secrétaire Général de l’AEEM, en est la regrettable illustration la plus récente.

Comme d’autres adversaires du premier ministre, ce parti crie à un règlement de compte. « La Direction Nationale du Parti de l’avant-garde militante et révolutionnaire du Peuple malien continue à croire en la capacité du Pouvoir judiciaire à résister à toute velléité d’instrumentalisation à des fins de règlement de comptes pour étouffer toutes voix discordantes », a-t-il précisé. Pour cette formation politique des questions importantes comme : qui enregistré l’échange vocal (au téléphone ou face à face) entre M. Oumar Mariko et un membre du personnel de sa radio ? qui a diffusé le vocal sur les réseaux sociaux et c) l’a-t-il/elle fait à l’insu de l’ancien dirigeant du Mouvement estudiantin ou avec son consentement voire sur ses ordres …méritent des réponses. « En attendant d’avoir une réponse claire à ces questionnements, on ne saurait exclure, a priori, l’hypothèse d’une violation du droit du Président de SADI à la protection de sa vie privée et de ses communications dans un contexte personnel, professionnel ou de travail politique », a précisé le communiqué.

Ce parti a enfin plaidé pour la libération de Oumar Mariko avant le procès. « Il urge donc de rendre à M. Oumar Mariko sa liberté d’aller et venir en attendant la date du procès », a indiqué le communiqué.

B. Guindo

Source: LE PAYS

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