La Cour d’Assises a rendu, lundi 31 octobre, son arrêt sur l’affaire ministère public contre Moussa Tangara et Daouda Soumaoro, jugés pour » association de malfaiteurs et tentative de vol qualifié » sur un élément de la garde nationale. A l’issue des débats, les accusés Moussa Tangara et Daouda Soumahoro ont été condamnés à cinq ans d’emprisonnement. La réclusion criminelle à perpétuité par contumace a été retenue contre Salia Sangaré alias » Soubagachi « .
Selon les informations, c’est dans la nuit du 11 juin 2020, que le Caporal A.I.M, conduisant sa motocyclette » Djakarta « , a été braqué par un trio de jeunes. Les faits se sont produits au niveau de l’échangeur de l’ex-ENA. Les malfrats recouvrèrent au cours de l’opération les chaussures rangers et le pantalon » camouflet » du jeune militaire. Leur tentative de fuite fut ensuite contrariée par l’intervention des éléments motorisés de la Police nationale, qui, descendant de Koulouba, ont suivi la scène de braquage. C’est ainsi qu’ils pourchassèrent le trio de malfrats jusqu’à Dar Salam, où ils parvinrent à mettre la main sur eux. Ils seront ensuite identifiés comme étant Moussa Tangara et Daouda Soumaoro.
A la barre, les accusés Daouda Soumaoro et Moussa Tangara ont reconnu en partie les faits à eux en reprochés. Avant de rejeter toute la responsabilité sur Salia Sangaré alias » Soubagachi « , qui est parvenu à prendre la tangente pendant leur arrestation.
Selon le procureur, les accusés ont décidé de vivre en s’attaquant aux paisibles populations pour leurs biens. A l’analyse du dossier, ils sont coupables des faits à eux reprochés. A cet effet, il a demandé à la Cour le maintien des accusés dans les liens de l’accusation d’« association de malfaiteurs et tentative de vol qualifié « . Quant aux avocats, commis d’office, ils ont plaidé coupable. Et celui de Daouda Soumaoro a révélé qu’il est gêné de défendre un tel dossier, arguant que nul n’est à l’abri des attaques des malfaiteurs en cette période.
La Cour, dans sa magnanimité, a requis cinq ans d’emprisonnement pour Daouda Soumahoro et Moussa Tangara. Quant à Salia Sangaré alias » Soubagachi « , il a écopé de la réclusion criminelle à perpétuité par contumace.
O. BARRY
Source: l’Indépendant