La Cour d’assises de Bamako a tranché l’affaire ministère public contre Ibrahim Diarra, jugé pour » tentative de meurtre et détention illégale d’arme à feu « . A l’issue du procès, l’accusé a été condamné à 10 ans de prison ferme.
Selon l’arrêt de renvoi, les faits remontent en août 2019, aux environs de minuit en commune I du district de Bamako. Badara Aly Sylla quitta ses amis à Badjambougou pour se rendre chez lui à Fadjiguila. Arrivé au niveau de l’école fondamentale de Doumanzana, il a été surpris par des coups de feu du nommé Ibrahim Diarra, qui le blessera. Lesquels alertèrent le voisinage qui viendra en aide à Badara Aly Sylla. Entre temps, une équipe de police en patrouille a été alertée. Elle s’est aussitôt rendue sur les lieux. Avant d’appréhender le malfrat à l’issue d’une traque. Il faut souligner que ce dernier s’était amputé un doigt suite à des mauvaises manipulations de l’arme qu’il détenait.
Il sera mis à la disposition du Tribunal de la commune I, qui l’inculpera pour « tentative de meurtre et détention illégale d’arme à feu « . De l’enquête préliminaire à sa comparution devant le magistrat instructeur, Ibrahim Diarra a reconnu les faits à lui reprocher. Cependant, à la barre, il essayera de justifier son acte par nécessité de venir en aide aux membres de sa famille. Il expliquera qu’il est l’aîné de leur famille. C’est face à cette situation qu’il a nourri l’idée de perpétrer ce coup à la veille de la fête de Tabaski.
Des explications qui n’ont pas convaincu la Cour. Ainsi, le Parquet dans son rôle demandera de le retenir dans les liens de l’accusation de » tentative de meurtre et détention illégale d’arme à feu « . Mais, la défense a plaidé coupable en expliquant les circonstances dans lesquelles Ibrahim Diarra a tenté de commettre ce forfait où il s’est blessé lui-même.
A l’issue des débats, la Cour a retenu l’accusé coupable des faits à lui reprochés. Ainsi, il a été condamné à 10 ans de réclusion ferme pour « tentative de meurtre et détention illégale d’arme à feu » sur Badara Aly Sylla.
O. BARRY
Source: l’Indépendant