L’Hôtel de l’Amitié a servi de cadre, mardi 8 décembre, aux journées de réflexion sur les statistiques judiciaires et pénitentiaires du ministère de la Justice. L’ouverture des travaux était présidée par le Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué. Il avait, à ses côtés, le Chef de la section des Affaires Judicaires de la MINUSMA, Ahmed Ghanem et le Directeur du CPS, Banzani Dembélé.
Les journées regroupent les greffiers en chef des cours et tribunaux ainsi que des Directeurs et Régisseurs de l’administration pénitentiaire. Ces journées s’inscrivent, en outre, dans le cadre du Programme d’appui à la Stabilisation du Mali à travers le renforcement de l’Etat de Droit (PROSMED).
Le chef de la Section Judicaire de la MINUSMA, Ahmed Ghanem a souligné que la présence du ministre Kassogué témoigne de l’excellente collaboration entre le ministère de la justice et la MINUSMA, qui a permis la concrétisation de plusieurs projets majeurs visant à appuyer le fonctionnement du service public de la Justice. Il a indiqué que ces journées seront l’occasion de présenter, de discuter et de valider l’initiative soutenue par la MINUSMA de créer une base de données statistiques permettant de mesurer le fonctionnement des juridictions et des établissements pénitentiaires, d’élaborer et de diffuser, de manière périodique, des tableaux de bord et des annuaires statistiques fiables sur la Justice.
Pour sa part, le ministre de la Justice, Mamoudou Kassogué, a indiqué que l’organisation de ces journées entre en droite ligne de la dynamique enclenchée par son département depuis l’adoption de la Loi d’Orientation et de Programmation du secteur de la Justice, en décembre 2019.
A ses dires, les données statistiques sont indispensables pour la mise en place de politiques publiques répondant aux défis et aux exigences d’un Etat moderne. Soutenant que la production et la diffusion des statistiques du Secteur de la Justice méritent toute l’attention du département afin de répondre aux besoins et aux attentes de l’ensemble des utilisateurs que sont les administrations publiques et privées, les partenaires au développement, les chercheurs et la société civile. Ainsi, la disponibilité de statistiques fiables et d’indicateurs reflétant l’état de fonctionnement et de performance de l’ensemble des structures de la Justice participe à la redevabilité des acteurs de la justice qui, selon lui, doit être désormais intégrée dans les méthodes de travail.
Oumar BARRY
Source: l’Indépendant