En Guinée, une quarantaine de radios privées parmi les plus écoutées ont cessé d’émettre mardi 28 novembre à 12 heures temps universel poure 24 heures.
Les signaux ont été coupés au terme d’une synergie de trois heures ayant pour thème « les enjeux de la liberté de la presse et d’expression en Guinée ».
Ces radios protestent contre le pouvoir qui veut, disent-elles les museler.
Les auditeurs n’ont pas pu suivre les émissions de leurs choix alors que certains d’entre eux ont l’habitude de participer au débat dans les émissions interactives traitants de sujets politiques et de sujets de société.
L’un d’entre eux, Bangoura Aly, a déclaré se sentir vide, il fait appel à la responsabilité des journalistes dans le traitement et la diffusion des informations.
Ce mouvement intervient au lendemain de la suspension par les autorités d’une radio ayant donné la parole à un leader syndical à l’origine d’une grève de plus de deux semaines dans l’éducation.
BBC