L’Interprofession de la filière mangue du Mali (IFM-Mali) a organisé ce jeudi 24 février 2022, au CCICB la journée nationale de validation des statistiques de la production, de la transformation d’exportation de la commercialisation de mangues, et du bilan de la campagne 2021. Il s’agit de faire le bilan de la campagne de l’année écoulée d’une part, et d’autre part voir comment la quantité des mangues sont produites, transformées et commercialisées.
Selon le président Interprofession de la filière mangue du Mali, Moctar Fofana, « la production n’a pas été au rendez-vous. On n’a pas pu répondre aux demandes. Que ça soit aux demandes nationales ou extérieur. C’est ce qui nous à amener à une baisse de revenues », déplore-t-il. Et d’ajouter qu’ils n’ont pas été satisfait compte tenu des prévisions faites et l’attente.
En effet, premier fruit d’exportation du Mali, la filière mangue est une filière à fort potentiel de production et de compétitivité sur les marchés sous régionaux et européennes. « L’une des problèmes majeurs de cette filière était, l’absence des statistiques fiables, alors que ces données permettent aux acteurs de prendre des décisions vis-à-vis des marchés internationaux », précise Adama Yoro Sidibé, secrétaire général du ministère de l’industrie et du commerce.
Par ailleurs un autre défi à relever, celui d’accroitre le taux des exportations de mangues d’année en année. Sur une production totale estimée à plus de 575 000 tonnes en 2009, ce taux était de moins de 5%. Selon le programme de compétitivité et de diversification agricole (PCDA), plus de dix ans après, en 2020 ce taux n’a pas connu de progression. « Je vous engage à faire évoluer cette donne », exhorte le M. Sidibé.
Kossa Maïga
Source : Canard Déchainé