Pour rappel, cette journée est célébrée le 22mars de chaque année, depuis son adoption en décembre 1992, par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies. Cette journée dédiée à l’eau a pour objectif d’attirer l’attention sur l’importance de l’eau douce et de plaider pour la gestion durable de cette ressource naturelle. Le thème retenu pour l’Édition 2022 est « les eaux souterraines, rendre visible l’invisible ». Selon les conférenciers, ce thème est plus que d’actualité, car « une bonne gestion des eaux souterraines est nécessaire pour atteindre la part des ODD, énoncées dans le programme de développement durable à l’horizon 2030. »
« Plus de 30% de Maliens n’ont pas accès à l’eau potable », déclare le directeur national de l’hydraulique, Djoouro Bocoum. Ce qui est encore loin des perspectives à ses yeux. Il a aussi indiqué que les eaux souterraines doivent être protégées contre la pollution, afin qu’elles soient utilisées de façon judicieuse.
De son côté, représentant du directeur pays de WaterAid-Mali, Alassane Maïgaa indiqué que les eaux souterraines « sont vitales, car elles fournissent la plus grande quantité d’eau utilisée pour la consommation, l’assainissement, dans le processus industriel et de production alimentaire ».
Le président de la Coalition nationale de la campagne internationale pour l’eau potable et l’assainissement (CN-Ciepa Wash), DounantiéDaou, a mis l’accent sur le partage égal des eaux souterraines entre tous les Maliens. Il a lancé un appel à l’endroit des autorités maliennes pour la mise en œuvre des moyens pouvant rendre accessible l’eau douce à tous.
Conjointement, la célébration de la Journée mondiale de l’eau sera couplée au forum mondial de l’eau qui se tiendra pour la première fois en Afrique, à Dakar du 21 au 26 mars prochain. À cet effet, ce forum est un enjeu majeur pour le Mali qui aura un pavillon en son nom. « Il a été décidé d’organiser au cours de ce forum, une journée du Mali à Dakar qui sera marquée par un panel de très haut niveau », souligne Djoouro Bocoum.
Cheickna Coulibaly
Source: Le Démocrate