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JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LA PROTECTION DE L’ÉDUCATION CONTRE LES ATTAQUES

Plus de 9 000 étudiants et éducateurs enlevés et tués dans le monde

Le 9 septembre marque  la Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques. Elle a été instituée le 12 mai 2020 par l’adoption à l’unanimité de la résolution 74/275 de l’Assemblée générale des Nations Unies, présentée par l’État du Qatar et coparrainée par 62 pays. Plus de 9 000 étudiants et éducateurs ont été tués, enlevés, arrêtés arbitrairement ou blessés dans le monde, selon le Secrétaire général des Nations-Unies, António Guterres.

La résolution 74/275 de l’Assemblée générale affirme en effet que les gouvernements ont la responsabilité première de fournir une protection et d’assurer une éducation de qualité inclusive et équitable à tous les niveaux à tous les apprenants, en particulier ceux qui se trouvent dans des situations vulnérables. Elle souligne en outre la nécessité d’intensifier les efforts et d’augmenter le financement pour promouvoir des environnements scolaires sûrs et protecteurs dans les situations d’urgence humanitaire. Elle affirme que doivent être prises toutes les mesures possibles pour protéger les écoles, les apprenants et le personnel éducatif contre les attaques.

 L’éducation est un droit humain fondamental et tient un rôle décisif dans la réalisation de la paix et du développement durable. Malheureusement, ce droit continue d’être attaqué, en particulier dans les zones touchées par des conflits. « En 2020 et 2021, la Coalition mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques a dénombré plus de 5 000 cas dans lesquels des écoles et des universités avaient été la cible d’attaques ou utilisées à des fins militaires. Plus de 9 000 étudiants et éducateurs ont été tués, enlevés, arrêtés arbitrairement ou blessés. Il s’agissait, pour la majorité, de femmes et de filles », a fait savoir le Secrétaire général des Nations-Unies, António Guterres.

 Ces attaques empêchent des millions d’apprenants vulnérables d’accéder à l’éducation et exacerbent les risques de violences sexuelles et de recrutement d’enfants par des groupes armés. « Il faut que cela cesse immédiatement. Les salles de classe doivent rester des lieux de paix et d’apprentissage », a-t-il indiqué.

Le secrétaire général de l’ONU  s’est réjoui  des mesures prises par de nombreux pays pour protéger les établissements d’enseignement et celles et ceux qui en ont besoin : «  je demande instamment à tous les États Membres d’approuver et de mettre en œuvre la Déclaration sur la sécurité dans les écoles. Les obligations découlant du droit international et du droit international humanitaire doivent être respectées ». Il a invité les Etats à continuer de recenser les attaques, enquêter sur toutes celles qui sont commises et amener leurs auteurs à en répondre.

Au moment où le monde célèbre cette journée, il y a 1652 écoles qui restent fermées au Mali.

Seydou Fané

Source: Les Échos- Mali

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