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Journée internationale des droits des consommateurs : Le front populaire contre la vie chère exige la démission du ministre Mahmoud Ould Mohamed

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des consommateurs célébrée chaque 15 mars, le front populaire contre la vie chère a fait le diagnostic du prix des denrées de première nécessité à quelques semaines du mois béni de Ramadan. Déplorant l’absence totale des 200 milliards d’investissement du gouvernement de la transition dans un soi-disant « plan de riposte » sur le panier de la ménagère, le Front Populaire Contre la vie chère, demande la démission du ministre de l’industrie et commerce Mahmoud Ould Mohamed, s’il est incapable de gérer la crise.

Trois ans successifs, le Front Populaire Contre la Vie Chère profite de la Journée internationale des droits des consommateurs pour faire le diagnostic du prix des denrées de première nécessité sur les différents marchés de la capitale et de l’intérieur du pays. Mais malgré les efforts importants investis par le gouvernement de la transition pour contrer la hausse du marché mondial et rendre accessible et à bon prix les produits de première nécessité à l’ensemble de la population, la vie demeure toujours chère au Mali, selon ce front.

D’après les statistiques données lors de cette conférence, certains produits ont doublé de prix par rapport à la même période l’année dernière, alors que le gouvernement de la transition a investi plus de 200 milliards de franc FCFA dans la subvention des produits alimentaires de grande consommation.

Le paradoxe qui fâche plus les militants du front contre la vie chère au Mali, c’est rien n’est fait pour sanctionner les auteurs de ce détournement. C’est pourquoi, à une semaine du mois de Ramadan, une période habituellement difficile pour le citoyen à cause de la grande consommation, le Front Uni Contre la Vie Chère monte sur son cheval de bataille pour exiger la baisse des prix des produits de première nécessité. « On veut sentir le plan de riposte du gouvernement dans nos assiettes » a soutenu la présidente du Front Populaire Contre la vie, Mme Mariam Koné.

A ses dires, chaque semaine le Front fait le tour de certains marché pour s’enquérir du prix des produits alimentaires. De ce fait, il peut dire sans se tromper que les mesures prises par le gouvernement ne sont que des propagandes qui n’a aucun impact sur le citoyen lambda. « Rien a changé dans la difficulté de la femme ménagère, tout est cher au Mali malgré ce grand financement » déplore-t-elle tout en ajoutant que « le riz se vend toujours à plus de 500 F le kg, la viande avec Os à plus de 3000f, le sucre à 600f, voire 700f par endroit, l’huile à 1500 F, le lait à 3000fcfa etc.» ont successivement fait état, Mariam Koné et ses camarades.

Comme c’est une forte somme d’argent qui a été débloqué par le gouvernement pour que les prix baissent selon eux, « si les prix ne baissent pas, le Ministre en charge de l’industrie et du commerce qui avait en charge de veiller à cela doit nous rendre des comptes. Qu’il nous dise ou est parti tout cet argent en tant que maliens » a souligné.

Ce front gardien du panier de la ménagère n’a pas manqué cette occasion pour situer la responsabilité du président de la transition, le col. Assimi Goïta pour n’avoir rien fait pour sanctionner les auteurs de ce manquement.

« Le président de la transition Assimi Goïta a lui-même reconnu lors de sa présentation de vœux à la nation, que l’argent investi a été détourné, mais à ce jour nous n’avons pas vu des actions contre les auteurs de ce détournement. Il faut que Assimi Fasse le choix entre le ministre de l’industrie et du commerce et les Maliens, car s’il ne fait pas attention, cette question de vie chère va finalement avoir raison sur eux » a-t-elle mis en garde la présidente du front Mariam Koné avant de signaler toutes les initiatives prises par le gouvernement contre ce fléau ont été un échec.

Il faut noter que le Front Populaire Contre la Vie chère avait soumis au gouvernement de la transition une recommandation pouvant l’aider à trouver une solution de sortie de crise, mais regrette-t-il encore qu’à ce jour, aucune réponse favorable n’a été donnée à cette recommandation.

Issa Djiguiba

Source: LE PAYS

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