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Journée Internationale de la Protection Civile : les Soldats du feu respectent la tradition

La Direction Générale de la Protection Civile du Mali a célébré, le lundi 1er mars 2021, la commémoration de la journée internationale de la protection civile dans la cour de l’Ecole Nationale de la Protection civile sise à Sogoniko. C’était sous la haute présidence du vice-président de la transition, le Colonel Assimi Goïta. Le Thème retenu cette année est « Une forte protection civile pour préserver l’Economie Nationale ».

 

Après la série de revues de troupe, place la cérémonie proprement dite à laquelle le vice-président de la transition a salué l’engagement des soldats du feu. Ces soldats qui interviennent dans des conditions extrêmement difficiles et souvent au péril de leur vie pour la protection des maliens.  La pose de cette première pierre de l’Ecole nationale de la protection civile témoigne l’intérêt que les plus hautes autorités de la transition portent à la Protection Civile et elle traduit du coup à la montée en puissance de ce corps, a -t-il ajouté.

Le Directeur général de la protection civile, le Colonel-major Seydou Doumbia, a observé une minute de silence en la mémoire de toutes les victimes des catastrophes et de toutes les personnes civiles et militaires tombés sur le champ d’honneur. Il s’est dit joyeux et gratifié par la présence de tout ce beau monde. Selon lui, la commémoration de cette journée vise non seulement à rendre un bel hommage à tous les services qui concourent aux missions de protection civile dans le monde mais également à rappeler aux services de protection civile leur mission de protection de la vie, de préservation des biens et de sauvegarde de l’environnement. Pour le colonel-major Doumbia, le Mali est pleinement en phase avec ce thème qui s’accommode bien avec la priorité n°3 du cadre d’action de Sendai 2015-2030 qui dispose que « Investir dans la réduction des risques de catastrophe aux fins de la résilience, autrement dit : l’Investissement public et privé dans la prévention et la réduction des risques de catastrophes au moyen de mesures structurelles et non structurelles revêt une importance essentielle pour ce qui est de renforcer la résilience économique, sociale, sanitaire et culturelle des personnes, des collectivités, des pays et de leurs biens et de préserver l’environnement ».

Il a indiqué qu’au titre de l’année écoulé l’adoption de deux décrets a permis de créer à la protection civile un service de santé, une unité d’instruction et d’intervention tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays et un Service social et enfin l’architecture organisationnelle du Service. Dans le domaine des formations, 1386 éléments ont été formés à l’intérieur et à l’extérieur du pays et c’est le lieu de remercier la MINUSMA, la coopération française, l’Algérie, la principauté de Monaco, l’UE, le Japon et le Niger a-t-il insisté. Selon lui, des directions régionales ont été ouvert à Nioro, Dioïla, Bougouni et Koutiala et la récente nomination des directeurs régionaux de Nara, San, Bandiagara, Kita et Douentza grâce à l’œuvre des plus hautes autorités du pays.

L’Union Européenne a fait don de deux postes médicaux avancés pour la prise en charge des victimes d’une catastrophe ainsi que divers matériels opérationnels et pédagogiques à la Protection civile.

Cette journée a pris fin par la pose de la première pierre de la nouvelle Ecole Nationale de la Protection Civile sur la route de Sénou.

Source : Forces Armées Maliennes

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