La première Dame du Mali Kéita Aminata Maïga a présidé aujourd’hui au Centre international de conférence de Bamako (CICB), la 12e journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines. C’était en présence du ministre de la Promotion de la Famille de la Femme et de l’Enfant, Mme Sangaré Oumou Bah, de la directrice du Programme national de lutte contre l’excision (PNLE), Mme Traoré Joséphine Kéita, et des partenaires techniques et financiers.

Le thème retenu pour cette 12è édition est : «mobilisation et implication des jeunesses pour accélérer la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines : excision ». Un thème d’une actualité brulante, a indiqué la première Dame.

Selon l’OMS, 130 millions de femmes dans le monde sont concernées par le phénomène de l’excision et 28 pays africains font toujours la pratique. Il ressort des différentes interventions qu’au Mali, 69% des filles de 0 à 14 ans et 91% des femmes de 15 à 49 ans ont déjà subi des mutilations génitales.

Ces chiffres, a souligné la première Dame, prouvent que le phénomène de l’excision a encore de l’ampleur au Mali. Toutes choses qui sont en passe de compromettre l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en matière de santé au Mali.

Face à cette situation, l’épouse du président de la République demande à la jeunesse malienne de se mobiliser comme un essaim d’abeilles pour combattre cette pratique ancestrale qu’est l’excision.

La ministre de la Promotion de la Famille, de la Femme et de l’Enfant a indiqué que le gouvernement a inscrit la protection de la femme, des enfants et surtout des petites filles dans ses priorités. La preuve, explique-t-elle, c’est l’élaboration d’un programme national de lutte contre les mutilations génitales féminines.

Source: autre presse