Jeudi, en une seule journée, le pensionnaire de la Maison Blanche participera à Bruxelles à trois sommets internationaux: de l’Otan, du G7 et de l’Union européenne. Il tiendra notamment une réunion bilatérale avec le président du Conseil européen Charles Michel au siège de l’institution.
Selon le conseiller à la sécurité nationale du président américain Jake Sullivan, Joe Biden se joindra aux alliés des États-Unis pour imposer de nouvelles sanctions à la Russie et renforcer les sanctions existantes. Il travaillera également avec les alliés sur des ajustements de long terme concernant la présence de l’Otan en Europe de l’Est.
Joe Biden quittera la Belgique vendredi.
Vendredi et samedi, il se rendra en Pologne, pays allié au sein de l’Otan, et aussi première destination pour la majorité des millions d’Ukrainiens fuyant la guerre. À son programme: une rencontre avec des militaires américains, dont les détails ne sont pas encore connus, un engagement en lien avec l’accueil des réfugiés et une rencontre avec le président polonais Andrzej Duda.
Lors de son déplacement à Bruxelles, trois zones de sécurité seront mises en place dans et autour de la capitale. Notamment dans le quartier du siège de l’OTAN à Evere (le 24 mars), autour de l’ambassade des États-Unis dans le centre-ville (les 23, 24 et 25 mars) et dans le quartier européen (les 24 et 25 mars). La circulation sera fermée et le stationnement sera interdit. Contrairement aux précédentes visites du président américain en fonction, il n’y aura pas de véritable zone de sécurité autour de l’hôtel “The Hotel” situé sur le boulevard de Waterloo, dans le haut de la ville.
La Stib a averti de certaines perturbations sur plusieurs lignes de trams et de bus jeudi et vendredi en raison de la venue à Bruxelles du président américain Joe Biden. La société de transports en commun conseille à ses usagers d’emprunter le métro pour leurs déplacements dans la capitale.