Le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, a présidé, fin août dernier à la Direction Nationale de la Géologie et des Mines (DNGM), l’ouverture des travaux de la session extraordinaire du Comité de pilotage de l’Initiative pour la Transparence dans l’Industrie Extractive (ITIE- Mali). C’était en présence de l’ensemble des représentants des structures membres de l’ITIE-Mali.
Cette session d’échange et de validation de documents s’est penchée essentiellement sur : les termes de références d’auto-évaluation, le budget de l’atelier d’auto-évaluation, le partage des outils de l’atelier d’auto-évaluation, la prorogation de la validation pour le Mali, et enfin la mise en place d’une commission ad ’hoc pour superviser et accompagner les étapes de la validation.
Notons que l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) est une Norme mondiale qui défend l’amélioration de la transparence dans la gestion des revenus et l’obligation de redevabilité dans les secteurs pétrolier, gazier et minier. La mise en œuvre de l’ITIE repose sur deux principes fondamentaux : la transparence et l’obligation de redevabilité.
Dans son discours d’ouverture, le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau a laissé entendre que la tenue de cette session extraordinaire est le signe d’une volonté affichée du gouvernement de transition d’inscrire dans ses priorités la transparence et la bonne gouvernance du secteur minier malien, au regard de son importance dans l’économie nationale.
Lamine Seydou Traoré a affirmé que dans le cadre de la transparence, les entreprises pétrolières, gazières et minières publient des informations sur leurs activités, notamment sur les paiements qu’elles versent au gouvernement, et le gouvernement communique ces informations sur ses revenus et d’autres informations pertinentes sur l’industrie. Ces chiffres, dira-t-il, sont rapprochés par un Conciliateur indépendant et publiés dans des rapports ITIE annuels avec d’autres informations sur la chaine de valeur des industries extractives.
« Le Mali s’engage à garder le cap et à faire mieux pour la transparence dans les industries extractives. Concernant l’obligation de redevabilité, un groupe multipartite composé de représentants du gouvernement, des entreprises extractives et de la société civile est mis en place pour superviser le processus, communiquer les conclusions du rapport ITIE et promouvoir l’intégration de l’ITIE dans d’autres actions plus larges en matière de transparence dans le pays », a indiqué le ministre Traoré.
Il est clair que cette session extraordinaire a posé les jalons pour une meilleure organisation de l’atelier d’autoévaluation des mesures correctives dont la mise en œuvre est impérative pour notre pays. Et pour l’occasion, la session a regroupé les représentants de la société civile, des ONGs, des entreprises, des services techniques de l’Etat.
Flani SORA
Source : Notre Voie