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Interview (presque) imaginaire : IBK : « parle pas fort, ce n’est pas Iyad, c’est moi, IBK ! »

En franchissant le seuil de la résidence présidentielle, à Sébéninkoro, en cette fin de week-end, un homme enturbanné, avec le regard masqué par de lunettes noires à grosse monture, vient à ma rencontre d’un pas précipité. Il me prend par le bras et m’entraine derrière une bâtisse, l’air menaçant. Interview imaginaire dans une interview, presque, imaginaire.

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Qui êtes-vous ? Iyad Ag Ghali, que faites-vous ici ?

 

Chut !!!!!! Parle pas trop fort, c’est pas Iyad, c’est moi, IBK !

Mr le président, que faites –vous dans ce déguisement ?

 

Je sais que ce n’est pas dans mes habitudes ; mais avec tous ces « cocos intellectuels » qui écument mon salon, c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour déjouer leur vigilance et pouvoir prendre l’air, sans être escorté par cette horde de demandeurs de postes et autres privilèges.

 

Pourquoi y a-t-il autant de « cocos » dans le salon ?

Parce que tout le monde prétend vouloir me féliciter pour avoir mis hors d’état de nuire, l’un des terroristes, auteurs de l’attaque du restaurant « la terrasse ». Tu sais, Mollah Omar, je suis devenu une star. Ou presque. Et à mon corps défendant. J’avais promis aux Maliens un accord de paix avec les Groupes armés. C’est fait ! J’ai leur ai, aussi, promis que les auteurs de l’attaque du restaurant « la terrasse » seront traqués jusque dans leurs chiottes. Avant d’être mis hors d’état de nuire. Cette promesse, aussi, est en passe d’être tenue. C’est pour toutes ces raisons et bien d’autres encore que tout le monde veut me voir, me toucher, me sentir…..Venus de la France, de la Suisse ou de Belgique, d’autres veulent même des autographes.

Comme tu vois, Mollah Omar, le « Kankélintigui » que je suis, que je resterai, inchallah, voit chaque jour que Dieu fait ses promesses électorales se réaliser. Au grand dam de mes adversaires politiques, qui n’ont plus que leurs yeux rouges pour pleurer.

 

Et comment allez-vous faire maintenant pour traverser le salon sans vous faire démasquer ?

 

Mollah Omar, tu parles comme si tu ne me connais ! Est-ce que toi, tu m’avais reconnu au simple coup d’œil à l’entrée ? Alors je vais adopter la même technique : nouer mon turban comme Iyad, marcher comme Soumaïla Cissé et relever la tête comme TièbiléDramé. Les « cocos » assis au salon n’y verront que du feu.

 

Votre dernier mot, Mr le président ?

 

Chut !!!!!!!!!

Propos recueillis

par le Mollah Omar

 

Source: Canard Déchainé

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