Le Bureau Politique National du parti Front Africain pour la Démocratie (FAD), à travers son Secrétaire Administratif, Oumar Tientigui DEMBÉLÉ informe l’opinion nationale et internationale de l’interpellation de Monsieur Nouhoum SARR, Président du parti, par la Brigade d’Investigation Judiciaire le lundi 11 mai dernier vers 8h 45 mn à son domicile.
Dans un communiqué rendu public lundi 11 mai 2020, le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’homme (M.S.D.H) a condamné les conditions dans lesquelles Nouhoum Sarr, Président du Front Africain pour la Démocratie (F.A.D) a été interpelé par la Brigade d’Investigation Judiciaire (B.I.J). Qui selon eux, la façon dont il a été interpelé est une déception.
« Aujourd’hui, nous constatons dans un pays démocratie comme le Mali, signataire de tous les traités juridiques relatifs au respect des libertés fondamentales d’un individu, que la liberté d’expression n’est qu’un rêve pour une population en crise de confiance », a fait savoir le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’homme (M.S.D.H) rappelant tout de même que : « une personne interpellée doit être assistée par un conseil de son choix avant qu’on lui notifie la charge qui pèse sur elle ».
Le FAD ignore à présent les raisons de cette interpellation et ose croire que le président Nouhoum SARR ne sera pas victime de ses opinions politiques et qu’il rentrera à la maison.
Par conséquent, le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’homme (M.S.D.H) : « condamne cette façon d’interpellation et demande que Monsieur Nouhoum Sarr soit remis dans ses droits fondamentaux et à la B.I.J de respecter les codes de procédure d’interpellation ».
Pour ce mouvement qui lutte pour le respect des droits de l’homme : « l’État du Mali doit vraiment se ressaisir et régler les vrais maux du pays et arrêter de faire de la diversion avec ces arrestations arbitraires ».
Selon un message intitulé du Président du MODEC, Konimba Sidibé : « interpelé depuis lundi matin 9h Nouhoum Sarr, Président du parti FAD, est toujours entre les mains de la Brigade d’Investigation Judiciaire, à 21h30 passées pour ses prises de position politique contre le régime. « Je témoigne ici de la noblesse de son combat politique au service du peuple malien et lui exprime ma solidarité totale et j’en appelle à celle de tous les patriotes et démocrates maliens ».
À l’en croire : « il ne fait pas de doute que le régime a décidé de sévir à grande échelle pour l’exemple afin de museler l’opposition politique et toute résistance à ses mauvaises pratiques de gouvernance. Clément Dembélé hier, Nouhoum Sarr aujourd’hui, à qui le tour demain ? »
Aïssétou Cissé
LE COMBAT