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Interdiction de la chicha au Mali : Les distributeurs crient à la violation de l’arrêté ministériel par des agents de l’Etat

Suite à la diffusion de l’arrêté interministériel pris le mardi 15 aout 2022 interdisant  l’importation, la distribution, la vente et l’usage de la chicha au Mali, les distributeurs du produit, réunis au sein d’un collectif, ont fait entendre leur voix  le 17 aout 2022.  Tout en se montrant respectueux de cette nouvelle mesure, le Collectif dénonce vigoureusement la chasse ouverte  aux points de vente par certains agents avant le délai accordé par l’Etat.  Aussi, demande-t-il l’accompagnement du gouvernement afin de basculer dans d’autres activités plus formelles.

Aussitôt la prise de cet arrêté interministériel interdisant  l’importation, la distribution, la vente et l’usage de la Chicha au Mali, un Collectif de distributeurs de la chicha a fait une déclaration dans laquelle il dénonce ladite  mesure. Tout en se montrant respectueux de volonté du gouvernement, le Collectif a demandé un accompagnement des plus hautes autorités de la transition afin de pouvoir basculer dans une autre activité génératrice de revenus. Qu’à cela ne tienne, il a déploré le canal par lequel il a été informé de cette mesure interministérielle, notamment les réseaux. C’est pourquoi ces acteurs ont demandé une plus grande diffusion sur les canaux formels comme l’Ortm, afin de  lever toute équivoque sur son authenticité. Car, selon eux, beaucoup d’informations circulant sur les réseaux sociaux se retrouvent souvent fausses plus tard.

Une occasion pour le  porte-parole du Collectif des distributeurs de la chicha au Mali, M. Ousmane Diawara, de dénoncer également la répression  anticipée par certains agents des forces de l’ordre et de sécurité au niveau de certains points de vente de chicha. Pour lui, le décret interministériel dont-t-il est question a donné six mois aux acteurs concernés  (importation, la distribution, la vente et l’usage de la Chicha) pour se mettre en règle. Donc, interpeler pour lui  des gens quelques jours après la date de sa signature de la mesure est une violation à laquelle l’État doit veiller.

Issa Djiguiba

Source: LE PAYS

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