Si l’insécurité qui règne dans le nord préoccupe nos autorités, le sud principalement à Bamako fait l’objet de crimes et délits (vols des motos Djakarta et vols accompagnés de meurtre).
La nuit du 2 février 2015 vers 1H, a été une nuit où s’est le parcours indigne de deux bandits de grand chemin sous l’échangeur du pont Fahd à Badalabougou.
Deux jeunes hommes, habitués sûrement au vol de motos Djakarta, détenaient une arme à feu principal outil d’opération pour menacer et s’emparer des motos d’autrui. Ils ont poursuivi leur cible qui était un jeune homme du nom de Van, de Hamdallaye ACI jusque sous l’échangeur du pont Fahd à Badalabougou. C’est en ce moment précis que l’un des malfrats a ouvert le feu sur le motocycliste.
Heureusement pour Van le brigand s’est révélé mauvais tireur et rate le jeune homme. Pris de panique quelques motocyclistes s’écroulent sur le goudron, ce qui a eu pour effet d’empêcher les deux bandits de s’enfuir. Malheureusement pour les malfrats, les jeunes dans les parages alertés par le bruit produit par l’arme à feu se sont vite mobilisés et ont lynché.
Il y a encore 2 semaines de cela, le même cas s’est produit dans le quartier populaire d’Ouolofobougou Bolibana. C’était encore deux jeunes malfrats qui voulaient s’accaparer de la moto d’un jeune homme qui a l’habitude de venir voir sa petite copine. Très audacieux, ces deux malfrats ouvrirent le feu sur le propriétaire de la moto créant la panique dans la rue. Cette fois ci ça marche pour les malfrats qui vont avec la moto du jeune homme. Ces faits gravissimes sont presque devenus le lot quotidien des Bamakois.
A nos autorités administratives, policières, militaires, singulièrement le ministère de la sécurité intérieure, la jeunesse Bamakoise lance un vibrant appel à leur endroit afin qu’ils prennent toute les mesures nécessaires pour mettre un frein radical à ce fléau. Sinon ces vols devenus un vrai fléau, nous entraineraient dans des situations qu’on ne pourrait imaginer.
Bassala Touré Stagiaire
Source: La Nouvelle Patrie