Dans la région de Tombouctou, les habitants ont été surpris de la triste nouvelle qu’ils venaient d’entendre, ce lundi 21 février 2022.S’agissant de l’attaque meurtrière ayant coûté la vie à deux éléments de police en poste dans la ville des 333 saints. D’une source sûre, l’attaque a été menée par des individus armés non identifiés. Mais, explique-t-on, tout porte à croire qu’il s’agissait bien des assaillants venus à bord d’un véhicule Toyota pickup d’une couleur grise et non immatriculé. Selon notre source, les assaillants seraient au nombre de 3 individus tous armés. « L’attaque a eu lieu contre l’une des équipes de relève sur place, au niveau d’ATTbougou sis au quartier Hamabangou, dans le secteur Bariz », rapporte la même source. Après avoir réussi à commettre le crime odieux, les ennemis de la quiétude ont aussitôt pris la poudre d’escampette, avec les armes individuelles que détenaient les victimes. Dans un communiqué publié, le syndicat national de la police(SYNAPOL) annonce avoir condamné « l’assassinat des deux policiers venant du service à Tombouctou ».Pour les syndicalistes, le crime commis n’empêche aucunement l’accomplissement de la mission régalienne assignée aux policiers du pays. Loin d’approuver cet acte barbare et lâche venant des ennemis du Mali, les syndicalistes rapportent ceci dans leur communiqué : « Cet acte ignoble, barbare, criminel et inhumain ne saurai freiner la détermination des forces de sécurité à mener leurs missions. C’est-à-dire : la protection des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire malien ».Une déclaration tenue pour dire aux bandits terroristes, aux djihadistes et toute personne de mauvaise foi engagée en vue de saper le combat des militaires en cours que des efforts se poursuivront nuit et jour, pour juguler le fléau du terrorisme et du banditisme dans le pays. Profitant de la circonstance, les syndicalistes disent inviter la hiérarchie à prendre des mesures pour la sécurisation du personnel travaillant dans les différentes localités du pays. Cela, pour le bon fonctionnement de leurs missions patriotiques. « Nous invitons la hiérarchie à mettre tout en œuvre enfin de protéger les forces dans l’exercice de leurs tâches », lit-on dans le communiqué. Cependant, il convient de retenir que les présumés auteurs du présent crime n’avaient pas été mis aux arrêts, au moment où nous mettons l’article sous presse.
Mamadou Diarra
Source: Le Pays