Le budget de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) pour 2022 est arrêté en recettes à plus de 240 milliards de francs CFA avec des dépenses de plus de 221 milliards de francs CFA. L’information a été rendue publique, lundi 28 février, lors du Conseil d’administration de l’INPS à son siège à Bamako.
La session du conseil d’administration était essentiellement consacrée à l’état d’exécution du budget 2021 et de son programme d’activité, le projet et programme d’activités 2022 et l’examen et l’adoption du projet de budget 2022.
Pour l’année 2021, les recettes de l’INPS se chiffrent à plus de 198 milliards de francs CFA. Concernant les prestations techniques, plus de 81 milliards de francs CFA ont été payés au titre des pensions de retraites, plus de 13 milliards de francs CFA au titre des prestations familiales et plus d’un milliard de francs CFA parlant des risques professionnels.
Pour 2022, le budget de l’INPS a été arrêté en recettes à plus de 240 milliards de francs CFA et en dépenses à plus de 221 milliards francs CFA, avec un excédent prévisionnel de plus de 19 milliards de francs CFA. Le budget 2022 connaît une augmentation de 18,28% au titre des recettes et 17, 76% au titre des dépenses par rapport à l’année 2021.
En ce qui concerne l’AMO (Assurance maladie obligatoire), le projet de budget 2022 prévoit plus de 53 milliards de francs CFA contre plus de 44 milliards de francs CFA. « Le budget 2022 de l’INPS s’inscrit dans le cadre du renforcement de la protection sociale et s’appuie sur les axes stratégiques déclinés en activités dans le programme d’activités 2022. Ceci permettra à l’Institut d’exécuter sa mission avec efficience et d’assurer sa participation au développement économique et social du Mali », explique Yacouba Katilé, président du Conseil d’administration de l’INSP et président du Conseil économique, social et culturel.
La ministre de la santé et du développement social, Diéminatou Sangaré, a félicité l’INPS pour les résultats obtenus en 2021 et l’a exhorté à engager des réformes pour la pérennité de ses actions envers les assurés sociaux « qui sont de plus en plus exigeants.» Notamment la transposition du socle juridique de sécurité sociale, adoptée par la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES) en 2019, dans les législations nationales des organismes de prévoyance sociale.
Le socle juridique fixe les principes fondamentaux de règles générales de gestion et de fonctionnement applicables aux organismes de prévoyance sociale des Etats membres de la CIPRES et fait ressortir plusieurs innovations qui impactent aussi bien l’organisation et la gouvernance que la gestion financière et technique des organismes de sécurité sociale.
Boubacar Diallo
Source : Journal du Mali