Après la Côte d’Ivoire, Nathalie Yamb est désormais indésirable en France, selon une note des autorités françaises. La militante d’origine camerounaise vivant en Suisse a réagi en narguant Emmanuel Macron à travers une vidéo.
Après la Côte d’Ivoire, Nathalie Yamb indésirable en France
Un arrêté émanant des autorités françaises a clairement indiqué à Nathalie Yamb qu’elle est dorénavant interdite d’entrer et de séjourner en France. La note explique que la proche de Mamadou Koulibaly profère des “diatribes récurrentes” contre la France et ses autorités. Elle est aussi accusée de cautionner et d’encourager ” le recours à la violence à l’encontre des symboles de la présence française en Afrique”.
La France estime aussi que Nathalie Yamb tient “des propos virulents à l’égard des positions françaises sur le continent africain susceptibles de favoriser l’entrisme des puissances étrangères hostiles à la France sur le continent africain et d’alimenter le développement d’un ressentiment populaire anti-français en Afrique, mais également parmi les diasporas africaines en France”.
Le député Thomas Gassilloud, président de la commission de la défense de l’Assemblée nationale française, a salué cette décision prise contre la “dame de Sotchi”. “Nathalie Yamb, très active sur les réseaux, est un relais de propagande russe sur le continent africain et qui participe à la diffusion de fausses informations, sans doute pour des intérêts personnels, en tenant des propos très virulents contre la France en Afrique, y compris en encourageant le recours à la violence”, a-t-il déclaré. Pour sa part, Nathalie Yamb a plutôt choisi de narguer Emmanuel Macron dans une vidéo publiée sur son compte Twitter.
Le 2 décembre 2019, faut-il le rappeler, Nathalie Yamb a été expulsée de la Côte d’Ivoire par Alassane Ouattara. Le gouvernement ivoirien l’accusait de mener des “activités incompatibles avec l’intérêt national”. Mamadou Koulibaly, fondateur de LIDER (Liberté et démocratie pour la République), n’avait pas manqué de dénoncer l’implication d’Emmanuel Macron dans l’expulsion de sa conseillère exécutive d’Abidjan.