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Incapacité du gouvernement malien à relever le défi : Quand l’économie nationale souffre !

L’économie du Mali asphyxiée depuis 2012, due à la crise que subit ce pays depuis belle lurette. Depuis la levée des sanctions de la CEDEAO contre le Mali, l’économie moteur du développement de tout pays, est toujours en berne au Mali. Cependant, des efforts sont faits par les autorités de la transition, même s’ils ne donnent pas les résultats escomptés. Pour le moment l’économie malienne est retombée en récession en 2022 et les perspectives à moyen terme sont également compromises. La question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir si la relance économique du pays  est une priorité pour les autorités de la transition malienne.

 

Le Mali fait face à une situation de fragilité, de conflit et de violence accrue qui inflige des pertes croissantes à l’économie. Depuis 2012, la fréquence et le taux de décès, ainsi que des événements violents ont jailli partout dans le pays. La violence s’est étendue au nord, aux régions centrales agricoles, en particulier Mopti et Ségou, et, plus récemment, aux principaux centres économiques de la région du sud. Le nombre de décès a également été multiplié par plus de trois et le nombre d’événements violents par plus de  cinq. Nous estimons que la crise a coûté environ près de 23 % du PIB entre 2012 et 2018, principalement en raison de la baisse de confiance et des investissements privés perdus. Du côté de l’offre, les services (notamment les télécommunications, le commerce et les services publics) ainsi que l’agriculture ont été les plus touchés par le conflit. La fragilité, les conflits et la violence croissants ont un impact négatif sur les finances des collectivités locales et nuisent gravement à la prestation des services de base et aux infrastructures, mettant à mal les politiques de décentralisation.

Les attaques armées ont eu pour inconvénient de réduire les recettes publiques locales, parfois de manière prolongée. En conséquence, la prestation de services locaux a été gravement perturbée. Les attaques de divers groupes armés ont également causé des dommages aux infrastructures, entravant encore davantage l’accès aux services publics. Le Mali est tellement endettée qu’il est en train de prendre de la dette pour rembourser  une autre, cela semble être un signe de faillite économique et financière. C’est une réalité qui est visible par tout le monde et cela a commencé depuis le temps de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita (IBK), nous avons commencé à

avoir des ennuis avec les Banques et de problèmes de mauvaise gouvernance et de la corruption. Depuis cette période les partenaires du Mali ont commencé à se retirer.

En définitive, les autorités  doivent privilégier l’économie  en promouvant une gestion plus inclusive des ressources naturelles, renforcer la présence positive de l’État dans les zones fragiles, renforcer les capacités locales et accélérer le déploiement des institutions en dehors des capitales.

Assitan DIAKITE

Source : L’Alternance

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