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Impossibilité de mise en place de l’OUG en 8 mois : Le temps donne raison à Me Tapo !

Sur le plateau d’Africable et face à Jamille Bittar, l’ancien ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Kassoum Tapo, pensait que l’organe unique de gestion des élections dont parle l’actuel Premier ministre, Choguel est de la pure plaisanterie. Dans cette semaine, le PM boucle ses 8 mois à la Primature, même pas un embryon du projet n’est visible pour le moment. Me Tapo avait donc raison sur la question.

 

L’ancien ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux sous le régime d’IBK, Me Kassoum Tapo l’avait soutenu. Il s’agit de l’idée selon laquelle le gouvernement de Choguel ne pouvait pas mettre en place l’Organe unique de gestion des élections en 8 mois. Il a coupé cours à la phrase que Jamille Bittar susurrait sur le plateau d’Africable. Cet ancien compagnon d’IBK parlait d’un peu plus d’une semaine pour mettre en place l’Organe unique de gestion des élections.

L’avocat Tapo qualifiera la décision de plaisanterie. « Je ne suis pas dans le règlement de compte personnel. L’Organe unique, c’est la vraie question. Il dit qu’ils peuvent le faire en dix jours. C’est de la plaisanterie. J’ai été le premier président de la première CNI. Je sais de quoi je parle. J’ai été là pendant deux ans », estime-t-il.  A l’entendre, il organisé les élections législatives à trois tours, fait les présidentielles, les municipales des 18 communes et les 703 communes du Mali », dit l’avocat.

Il a ajouté qu’aujourd’hui, Choguel et son équipe, investie le 11 juin 2021, font croire qu’ils vont mettre en place une administration électorale en huit mois. De son avis, ce n’est pas possible, c’est de l’impossibilité absolue.

En se prononçant sur les fonds d’une telle action, Kassoum Tapo pose des questions à son codébatteur. « Pour l’organe unique de gestion, vous allez enlever où les ressources ? Dans votre imprimerie ? Pour la préparation matérielle et technique des élections, vous allez sortir les ressources humaines où ? »

Si l’on en croit l’orateur, aujourd’hui, ils veulent mettre le fichier à la poubelle et faire un autre fichier en huit mois. Selon lui, ils se moquent des   Maliens. « Il faut qu’on soit clair. Aujourd’hui, on a eu la chance. La Cedeao a reconnu un coup d’Etat. La condition qu’ils avaient exigée, c’est un président civil, ce fut un échec, ils l’ont reconnu. Aujourd’hui, que ces jeunes colonels ne se laissent pas avoir, qu’ils ne cèdent pas au chant de sirène. Le Mali ne peut pas vivre en autarcie, ce n’est pas vrai », a-t-il dit.

Ecoutons-le au sujet de la volonté des autorités de prolonger la transition : « Cette transition-là, vous n’avez pas intérêt à vouloir la proroger, on n’acceptera pas. On va montrer que nous aussi existons. Nous aussi, nous pouvons occuper la rue comme vous. Si c’est ce que vous pensez, je vous dis, les Maliens vous attendent au tournant », dit-il avant de brandir la menace au terme de son intervention. « Essayez de proroger la transition, vous allez voir si les Maliens vous considèrent comme les forces du changement », conclut-il.

Bazoumana KANE

Source : L’Alerte

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