Suite à la reconnaissance américaine illégale de la ville d’Al Qods occupée en tant que capitale illégitime d’Israël, de nombreuses manifestations ont secoué le monde, qu’il soit musulman ou chrétien, à l’instar de la France, de la Grande Bretagne, de l’Espagne, de l’Allemagne, de la Belgique, de l’Italie et même des Etats Unis d’Amérique mais aussi au Liban, en Tunisie, en Turquie, en Malaisie, au Pakistan, en Afghanistan, en Indonésie et tant d’autres pays pour dénoncer vivement la décision du Président américain tant sur le plan populaire qu’officiel.
Le peuple marocain, pour sa part, a organisé une imposante marche nationale, le 10 décembre 2017 à Rabat, dans laquelle toutes les composantes politiques, associatives et des Droits de l’Homme ont participé.
Ainsi, un million de personnes coiffées du keffieh palestinien ont défilé portant des slogans anti-Trump en écharpe, des drapeaux palestiniens et des pancartes dénonçant la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
Cette marche historique, organisée à l’initiative du Groupe d’Action Nationale de Soutien à la Palestine et l’Association Marocaine de Solidarité avec la Lutte Palestinienne, démontre parfaitement la solidarité des Marocains avec les Palestiniens, traduit leur colère et leur indignation populaire suite à la décision bassement outrageante du Président américain de décréter sa reconnaissance de Jérusalem comme nouvelle capitale d’Israël.
A rappeler que depuis la création d’Israël en 1948, la communauté internationale s’est gardée de reconnaître Jérusalem, ville Sainte pour les Juifs, les Musulmans et les Chrétiens, comme capitale d’Israël, considérant que le statut final de la ville doit faire partie des négociations de paix israélo-palestiniennes.
Aussi, la précipitation trumpienne sur ce dossier est non conforme au droit international et aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité de l’ONU, 476, 478 et 2334, qui considèrent Jérusalem-Est comme faisant partie des territoires occupés palestiniens et ne favorise pas la perspective de paix dans la région.
Farid Mnebhi.
La rédaction