Alou Coulibaly, maire de la Commune VI de Bamako au Mali, a été suspendu de ses fonctions pour un delai de trois (03) mois pour avoir engagé sans la consultation de son Conseil municipal 4 personnes au sein de la mairie.
La décision prise par le gouverneur Ami Kane ne s’est pas fait attendre. Le maire de la Commune VI au Mali, Alou Coulibaly, a été suspendu pour trois mois en raison du recrutement de 4 personnes sans la délibération du Conseil communal. L’affaire fait grand bruit actuellement au Mali où certaines personnes souhaitent que la mesure du gouverneur s’étende à toutes les autres mairies de Bamako. Dans la Commune I de la capitale malienne par exemple, il se raconte que le maire Mamadou Keita a recruté 19 personnes sans la délibération du Conseil.
Une violation en la matière, puisque le recrutement d’une dizaine d’agents à la mairie nécessite forcément l’avis du Conseil communal. « Au fil du temps, l’opinion découvre peu à peu la légèreté de la décision du gouvernement relative à la suspension du maire de la Commune VI, Alou Coulibaly. Ce dernier est aujourd’hui privé de son bureau pour avoir recruté 4 agents. Or, le code des collectivités est formel : le maire peut recruter des agents en cas de besoin, mais jamais au-delà de dix personnes. Au-delà, il est obligé de faire recours au conseil communal pour une délibération», relate le journal Soleil Hebdo. Comme ses prérogatives le lui permettent, Alou Coulibaly a fait appel au concours de certains collaborateurs qui se trouvaient dans le bénévolat à la mairie. Une décision qui n’a pas été appréciée par le gouverneur de Bamako, Ami Bulldozer Kane.
David YALA
L’info drome