La Maison de la presse de Bamako a servi de cadre le vendredi 27 juillet 2018 à la cérémonie de remise symbolique de gilets aux journalistes. C’était sous l’égide du Ministre de la sécurité et de la protection civile, du ministre de la Communication et de l’économique numérique.
La question du gilet destiné aux hommes de médias n’est plus un rêve. En effet, le vendredi dernier l’a vu se transformer en réalité car le ministre de la Sécurité et de la protection civile, général Salif Traoré, accompagné par son homologue de la Communication et de l’économie numérique, Harouna Modibo Touré, ont présidé la grandiose et merveilleuse cérémonie de remise symbolique de gilets aux journalistes.
« La protection des hommes des médias constitue notre souci premier », a fait remarquer le ministre de la Sécurité. « Nous allons tout mettre en œuvre pour faire connaitre ces gilets aux forces de sécurité », a-t-il martelé, avant d’inviter les journalistes à plus de responsabilité tout en les encourageant à poursuivre leur travail, surtout le bon travail. Cette remise de gilets est un droit pour les journalistes qui ont accompli convenablement leur travail, il nous revenait de faire le nôtre, a-t-il remarqué. « À partir d’aujourd’hui, vous ne serez plus attaqués », remarque-t-il. Avant de terminer, il n’a pas oublié d’inviter les hommes de médias à participer activement à l’apaisement des tensions sociales et surtout en cette période électorale, une période où plusieurs individus se trouvent en compétition.
Le ministre de la Communication n’a pas manqué d’expliquer ce geste comme étant une volonté du gouvernement de mieux sécuriser les journalistes. Alors, il a tenu à inviter les hommes de presse à les accompagner dans la construction de ce pays, en contribuant à la sauvegarde de l’unité nationale.
Cette cérémonie de remise a pris fin à travers la donation par les deux ministres de deux gilets à deux journalistes. Les récipiendaires ont été Mariétou Konaté du journal « l’annonceur » et de Hassane Koné du journal en ligne, « Notre Nation ».
Rappelons que l’acquisition de ces gilets reste tributaire de la possession de la carte de presse. Le numéro de chaque gilet correspond à celui d’une carte de presse. Il est également à noter que ce sont les évènements du 2 juin qui sont venus bousculer cette question de gilets. Nous nous rappelons que lors de cette marche historique, maints journalistes ont été tabassés par les forces de l’ordre.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays