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Ibrahim Diawara, patron d’Ibis group, est désormais le Consul honoraire d’Indonésie au Mali

C’était dans l’air depuis un certain temps, c’est désormais officiel : le patron de Ibis Group, société mère de Stone, Ibrahim Diawara, est nommé Consul honoraire de la République d’Indonésie au Mali. Selon nos sources, une cérémonie de décoration et de remise des lettres de créances a eu lieu le mardi 25 septembre 2018 à l’ambassade d’Indonésie à Dakar.

Il faut retenir que les consuls honoraires sont des personnalités qui acceptent d’exercer localement des fonctions de représentation et une mission générale d’appui à l’action diplomatique, culturelle et économique du pays représenté. Ils apportent également une assistance aux ressortissants du pays, résidents ou de passage. Ce ne sont pas des agents du ministère des Affaires étrangères et ils peuvent avoir une occupation professionnelle ou commerciale privée. Ils ne sont pas rémunérés et on leur doit reconnaissance pour leur collaboration bénévole au fonctionnement du service public. On ne doit pas oublier non plus que leurs fonctions représentent un investissement en terme travail et sur le plan financier, à leur charge. En échange de la défense des intérêts du pays en question et de ses ressortissants, les consuls honoraires reçoivent le droit d’arborer l’écu et le pavillon du pays représenté et possèdent la prérogative de délivrer certains documents. Les droits de chancellerie qu’ils perçoivent selon les actes administratifs qu’ils accomplissent sont des recettes de l’État, et non la rétribution d’actes tarifés semblable aux émoluments d’un officier ministériel. Opérateur économique de son Etat et PDG d’IBIS Group, M. Ibrahim Diawara est né à Bandiagara le 8 mai 1970.

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L’EDM élabore un plan d’apurement de ses dettes

Selon nos sources dignes de foi, la fourniture en électricité des populations et des organisations reliées au réseau électrique pourra se prolonger. En effet, la société Energie du Mali (EDM), a élaboré avec l’appui du ministère de l’Economie et des Finances un programme d’apurement de ses créances. Elle devait en effet à ses différents partenaires, en mars 2018, 300 milliards de francs CFA, soit environ 537 millions de dollars. Un chiffre qui représente le double de son chiffre d’affaires au terme de l’exercice écoulé. En outre, 200 milliards FCFA, soit encore 358 millions de dollars supplémentaires seront dus au terme de l’année 2018. Face à cette situation, de nombreuses compagnies partenaires, notamment les fournisseurs en combustible des centrales d’EDM avaient arrêté leurs livraisons, mettant en péril la continuité dans la fourniture énergétique. Avec ce programme d’apurement approuvé par l’ensemble des parties concernées, les livraisons pourront reprendre.

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Le cri de cœur des populations du nord face à la dégradation du tronçon Sévaré-Gao

Selon nos sources, la route qui relie directement Sévaré à Gao en passant par Konna, Boré, Douentza, Hombori ou encore Gossi est en mauvais état depuis dix ans. Malgré le cri de cœur des usagers, les autorités maliennes font la sourde oreille. Construite en 1986 par le régime de Moussa Traoré, la route Sévaré-Gao devient de plus en plus désastreuse et impraticable. Nos sources indiquent que les bus et les rares camions qui empruntent cette voie sont confrontés à tous les maux du monde. Emprunter cette route c’est de prendre des gros risques, sans oubliés les mines qui y sont posées au quotidien.  Aussi, il ne se passe un mois sans qu’un ou deux bus transportant des passagers ne soient attaqués et dépouillés de tous leurs biens. Les passagers arrivent parfois bredouilles à destination.

Bien que considéré comme un facteur du développement des localités qu’elle traverse, cette route semble être oubliée par les autorités maliennes. De Douentza à Gao les populations ont carrément perdu l’espoir. Certaines pour rallier Bamako préfèrent la voie du Niger pour sortir directement sur Sévaré. «Cette route n’est plus la peine, je préfère négocier avec les gens de la Minusma pour rallier Bamako par vol même si ça prend trop du temps parfois. Même avec ça je ne suis pas à l’aise parce que je suis obligé de mettre mes marchandises dans les bus ou dans les camions et me remettre à Dieu »  a confié Abdoulaye Maïga, commerçant à Gao à notre source. Comme lui, c’est toutes les populations de Gao et celles des zones traversées par ce tronçon qui demandent à l’Etat malien d’apporter une solution urgente à cet enfer qui n’a que trop duré.

Source: Infosepte

 

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