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IBK veut accélérer le processus de paix : Un programme de réinsertion pour tous ceux qui déposeront les armes en gestation

Presqu’au point mort, le processus de paix pourrait être renforcé dans les jours à venir. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le chef de l’Etat lors de son adresse à la nation. IBK propose un programme de réinsertion pour tous ceux qui déposeront les armes.

En droite ligne des recommandations de la Conférence d’entente nationale, le président IBK a annoncé sa volonté d’initier dans les semaines à venir un projet de loi sur l’Entente nationale.

En pratique, le texte proposera plusieurs actions tendant à mettre sur le rail le processus de paix. L’exonération de poursuites de tous ceux impliqués dans une rébellion armée, mais qui n’ont pas de sang sur les mains, des mesures d’apaisement après l’accélération des procédures en cours et les réparations accordées aux victimes reconnues et un programme de réinsertion pour tous ceux qui déposeront les armes et s’engageront publiquement à renoncer à la violence.

Mais avant l’institution du projet de loi, IBK a donné des précisions : “Je voudrais être bien compris. Le projet de loi ne constitue ni une prime à l’impunité, ni un aveu de faiblesse encore moins un déni du droit des victimes à se voir rendre justice. Il s’appuie sur les vertus du pardon, tel que celui-ci est pratiqué dans nos diverses communautés. Il offre une possibilité de réinsertion à ceux qui se sont laissés entraîner dans la contestation armée, mais qui n’ont pas commis l’inacceptable et qui manifestent un repentir sincère”.

Plus explicite le chef de l’Etat dira que “le projet de loi sera d’ailleurs très précis dans la description de types de situation qui seront examinés. Il sera tout aussi explicite concernant les traitements qui seront appliqués”.

Thérapie de choc

L’annonce fait sourire même si certains acteurs du processus de paix souhaitent sa concrétisation sur le terrain.

Cependant, une telle volonté du sommet confirme que les structures en charge de la mise en œuvre de l’œuvre ont montré leur limite notamment le processus de désarmement, démobilisation réinsertion (DDR). Le DDR est au point mort alors qu’un financement de plus 9 milliards de la banque est disponible pour sa réalisation.

Un constat tout de même, tout le monde sur le terrain s’accorde sur le fait qu’une résolution durable du conflit armé dans le Nord passera forcément par le désarmement de l’ensemble des groupes. Pourvu que la volonté politique affichée d’IBK puisse être une thérapie de choc pour l’application de l’accord pour la paix et la réconciliation.

Alpha Mahamane Cissé

Source: L’Indicateur du Renouveau

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