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IBK : « je n’ai aucun problème particulier avec la mission des Nations unies au Mali »

C’est du moins ce qu’Ibrahim Boubacar Kéita a dit au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine tenu, les 14 et 15 juin dernier à Johannesburg en Afrique du Sud. Sommet au cours duquel IBK a fait des sollicitations auprès de l’union africaine et la communauté internationale.

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Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a une fois de plus saisi cette occasion pour remercier tous les Etats qui ont soutenu le Mali pendant la crise qu’il vit depuis 2012. Aussi, il a rappelé qu’il n’a aucun problème avec la communauté internationale en l’occurrence, la mission des Nations  Unies présente au Mali (Minusma).
Parlant de la crise,  IBK a notifié à ses homologues présents au sommet de Johannesburg que le Mali a tourné une page décisive avec la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Il a précisé que dans le souci de conforter cette dynamique pacifique de recherche de solutions durables à la crise, le gouvernement du Mali a accepté de poursuivre les consultations à Alger, avec les membres de la Coordination des mouvements armés de l’Azawad. Cela, sous l’égide la médiation internationale dirigée par l’Algérie, afin de s’entendre sur les modalités de mise en œuvre de l’Accord et sur les arrangements sécuritaires à mettre en place en vue de la cessation des hostilités, permettant ainsi de créer les conditions d’apaisement et de confiance indispensables à l’application de l’Accord.

Il s’agit là, a-t-il ajouté, d’étapes majeures franchies dans la voie de la restauration de la paix durable au Mali et dans la région. Mais IBK reconnait que de nombreux défis restent encore à relever pour arriver à ce résultat. C’est pourquoi, il compter sur l’appui total de l’Union africaine et des autres partenaires pour la mise en œuvre effective de l’Accord.

«En ce moment où le processus de paix amorce cette phase critique, je voudrais que notre Organisation commune reconnaisse et salue les efforts de la médiation internationale élargie, dirigée par l’Algérie, ayant abouti à la  signature, le 15 mai 2015 à Bamako, de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, ainsi qu’aux conclusions des dernières consultations, tenues en Alger du 25 mai au 5 juin 2015. Je voudrais également que le sommet félicite les signataires de l’Accord, marquant ainsi leur attachement à la paix et à la réconciliation, ainsi qu’au bien-être des populations maliennes » a affirmé IBK.

IBK exhorte les autres composantes de la Coordination à faire résolument le choix de la paix et de la réconciliation, en honorant leur engagement de signer l’Accord, le 20 juin 2015 à Bamako.

Par ailleurs, il demande à l’Union africaine de recommander au Conseil de sécurité des Nations unies de prendre des sanctions ciblées contre les auteurs de blocage du processus de paix.

Pour IBK, seules les forces de défense et de sécurité maliennes disposent du droit et de la légitimité d’occuper toute localité du territoire national dans le cadre de leur mission régalienne de protection des frontières et des populations. Toutes autres occupations par les forces irrégulières non étatiques sont illégales et devraient prendre fin.

«J’insiste sur ce point, car ce qui se joue au Mali a des rapports étroits avec l’agenda terroriste et des narcotrafiquants ».

Selon lui, le déploiement d’une force africaine d’intervention rapide, ou d’une force africaine de réaction rapide au Mali est nécessaire pour aider à lutter contre ces forces hostiles et obscurantistes, qui n’ont aucun intérêt à la paix et mettront tout en œuvre pour saboter les efforts communs de construction de la paix dans la région. Cette force africaine, a-t-il expliqué, doit être autorisée et soutenue par le Conseil de sécurité des Nations unies, comme cela a été demandé par le sommet des Chefs d’Etat membres du processus de Nouakchott.

Enfin il a sollicité l’Union africaine d’inviter la communauté internationale à continuer à appuyer les efforts en faveur du retour des réfugiés et des personnes déplacées et retournées dans leurs localités d’origine.

Rappelons que lors de la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, le 15 mai dernier, IBK et le représentant des Nations unies, Hervé Lasouds s’étaient échangé des «coups de bec». Une situation qui a failli polluer l’atmosphère entre le Mali et les Nations unies. Depuis cette date, IBK n’attend plus rater aucune occasion pour rectifier le tir. «Je n’ai  aucun problème particulier avec la Mission des Nations Unies présentes au Mali», a déclaré IBK. Et de conclure par l’appréciation du rôle majeur de la Minusma dans le processus de stabilisation du Mali.

 

Source: autre presse

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