Selon les murmures de Bamako, pour se mettre à l’abri d’un éventuel putsch «Boua» (entendez par là IBK) aurait acheté à prix d’or les bottes des bidasses de notre armée. Dès lors, on comprend aisément le silence de la grande muette et la sortie d’armements lourds à Bamako, Sikasso, Kayes, Niono contre les manifestants anti-IBK. Ces inconditionnels soutiens du président Ibrahim Boubacar Kéita n’ont pas compris le déroulement des évènements. On ne tire pas sur son peuple.
En Afrique, des exemples de ce genre foisonnent mais nous citerons un qui a fait écho: les massacres de Bokassa. À cet effet, vu l’ampleur des tueries, une mission franco-africaine, réunie à Kigali, en 1979, a décidé d’envoyer à Bangui une Mission de constatation pour établir la réalité des massacres imputés aux autorités de l’Empire centrafricain.
Entre-temps Amnesty International, connu dans le monde comme un mouvement de défense des Droits de l’homme, est entré dans la danse en publiant un rapport concernant l’arrestation et la mort de 50 à 100 jeunes gens, dans l’Empire centrafricain. Et depuis le mercredi 5 août 2020, Amnesty International a publié un communiqué de vingt (20) morts qui épingle le président de la République et son gouvernement.
Source : l’Inter de Bamako