Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a entamé depuis le dimanche une visite officielle de trois jours dans la capitale algérienne.
Accueilli à sa descente d’avion par le président du sénat de ce pays, le président de la République doit être reçu par son homologue algérien, Abdel Aziz Bouteflika et plusieurs autres personnalités impliquées dans le processus des négociations de paix engagé depuis plus de 8 mois.
Le 17 mars dernier, une équipe de la médiation internationale s’était rendue à Kidal afin de convaincre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à parapher le document qui, selon elle, ne répond pas aux aspirations des Azadiens.
Mais la pression et les menaces de sanctions individuelles envisagées par les Nations unies contre ces rebelles n’ont pas été prises au sérieux par la Coordination laquelle persiste dans son refus.
Face à ce nouveau blocage, la médiation va-t-elle organiser une nouvelle rencontre avec la Coordination des mouvements de l’Azawad pour prendre en compte leurs observations en vue d’obtenir leur signature ? Cette interrogation se pose au moment où le président, Ibrahim Boubacar Kéita, séjourne à Alger. Est-ce pour rencontrer secrètement des rebelles opiniâtres ?
Dans tous les cas, le gouvernement du Mali avait annoncé que le temps des tergiversations est terminé mais que des espaces démocratiques demeurent toujours. Parole du chef de la délégation gouvernementale aux pourparlers d’Alger, Abdoulaye Diop, lors d’une rencontre avec les forces vives sur le projet d’accord.
A.T.Dansoko
Source: Autre presse