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HUMEUR: Les Maliens jouent bien mais les Ivoiriens connaissent le foot

Tel peut être le résumé de la rencontre Mali-Côte d’Ivoire du lundi 8 juillet 2019, en huitièmes de finale de la Can Egypte 2019. Les Maliens avaient pavoisé sur l’évènement avant le début du match en affirmant à la suite de l’entraîneur national que les générations avaient changé et que les vieux complexes d’antan avaient disparu. En faisant rétrospectivement une analyse objective du contexte, on dira tout simplement que l’histoire des rencontres entre les deux pays s’est encore répétée mais en bégayant négativement pour le Mali.

 

Les Aigles avaient pourtant entamé la rencontre de manière spectaculaire comme lors des matchs de poule contre la Mauritanie, la Tunisie et l’Angola avec le désir de vaincre sans faiblir. Pendant au moins 80 mn, leur domination fut totale dans tous les compartiments du jeu au point de semer le doute dans l’esprit des Eléphants sur l’issue de la rencontre.

La 1ère période se passa dans cette atmosphère de rêve pour les nôtres. A la reprise, les Ivoiriens plus expérimentés et pleins de métier laissèrent venir les Maliens. Tels des moineaux allant s’amuser sur le dos du pachyderme, ils s’en donnèrent à cœur joie jusqu’à celui-ci s’énerve et menace de ses robustes défenses les passereaux qui se dispersèrent, désemparés comme jamais.

L’entraîneur national n’eut pas l’intelligence de faire remplacer son n°9 fétiche par un autre sans doute parce qu’il avait parti lié avec lui. Il s’entêta à le garder alors que visiblement l’homme n’était pas dans ses meilleurs jours au vu des nombreuses occasions perdues qui auraient pu faire la différence dès la 1re période.

Les occasions se multiplièrent pour les nôtres jusqu’à ce but contre le cours du jeu de Zaha à la 76è minute qui ruina totalement tous les espoirs maliens.

Les Aigles firent des jambes et des bras mais n’arrivèrent jamais à rattraper les Eléphants désormais plus confiants qu’au départ. Une défaite inexplicable comme le daga africain qu’utilisent tous les sportifs du continent. Mais l’entraîneur national ayant de la famille en Côte d’Ivoire, selon des sources certaines, et vu les capacités financières de ce pays, n’a-t-il pas fait des remplacements hasardeux en vue de favoriser le but ivoirien ? Pourquoi s’en tenir à sa seule tête et ne pas opérer d’autres choix comme le faisait le sélectionneur ivoirien ? Autant de questions que les Maliens se posent et dont les réponses demandent son départ sans gloire. De toute façon, encore une fois, des Aigles on est passé aux moineaux qui volent bas, très bas.

Facoh Donki Diarra

(écrivain domicilié à Konibabougou)

30minutes

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