venu représenter l’ambassade de France , ou il est conseiller politique Hughes Vaudevire à l’occasion du lancement du projet de renaissance du Fonds d’aide malien le lundi de la semaine dernière à l’Université Internationale d’excellence sur la colline de Badalabougou a fait un discours aux allures de plaidoyer pour La France
Pour nous, ce projet représente exactement le nouveau modèle qu’on veut lancer ici puisqu’il y aura vraiment pas d’implication de l’ambassade de France” dit Hughes Vaudevire Conseiller politique chargé de la politique intérieure à l’ambassade de France. Il poursuit ainsi Lors du déroulé voulez du programme l’ambassade va apporter un financement mais c’est un programme qui est fait par des Maliens pour des maliens. Pour nous c’est une logique assez nouvelle est assez différente. avant l’ambassade procédait à des appels d’offres alors qu’ici c’est tout à fait l’inverse c’est Cheick O Diallo qui est venu proposer un projet penser par des Maliens il sera encadrée par des Maliens il n’y a aucune expertise international on ne va pas envoyer des gens de l’Europe et de la France pour expliquer au malien ce qu’est la démocratie. Les Maliens savent très bien ce qu’ est la démocratie. Les maliens savent mieux que nous ce qui est bon pour le Mali donc on est sur cette formule.
Non nous sommes dans l’accompagnement qui laisse la plus grande place possible à l’expertise malienne et au savoir-faire Malien. Evidemment le contexte de relation entre le Mali et la France s’est invité dans son discours et il a évoqué en des termes qui valent plaidoyer voire même un mea-culpa ”on est dans un contexte que tout le monde connaît notamment les difficultés politiques entre la France et le Mali mais je crois que c’est qui se joue aujourd’hui est bien plus profond. c’est aussi l’occasion pour nous de nouer des liens et de faire vivre les liens qui existent dans les relations il y a entre la France et le Mali avant tout des liens entre deux personnes, entre deux projets communs et des valeurs communes et je pense que du côté de la France nous avons commis beaucoup d’erreurs à la fois en communication et puis, en choix politique on s’est parfois fourvoyé à tous misère sur une personne, un gouvernement je pense que s’adresser à la société malienne dans son ensemble en laissant les Maliens décider de ce qui est bon pour eux, de comment ils veulent faire les choses et de quel savoir-faire local il veut mettre en avant est une méthode qui sera beaucoup plus fertile à l’avenir. Je crois il n’y a rien de plus grave et d’inversion sur l’Education, de la jeunesse et sur des responsabilités de demain
Mahamadou Diarra Madias
Source: Katois