Les agents de cet établissement hospitalier, qui ont fait un débrayage de 72 heures en octobre et de 96 heures, en novembre, demandent, aussi, l’exécution, en vue de leur extinction définitive, des différents protocoles d’accord signés entre le ministère de la Santé et du Développement social et le comité syndical de l’hôpital.
En cas de non satisfaction de ces points, la grève se poursuivra pendant 192 heures, tous les lundis et mardis du mois de janvier 2021, avec possibilité de glisser sur février prochain, sans déposer un autre préavis, indique le syndicat dont le secrétaire général adjoint, Djimé Kanté, signale qu’il n’y a aucun accord avec le gouvernement sur ces différents points.
Selon lui, des accords avaient été trouvés, lors des discussions pendant de précédentes grèves. Il a précisé que tous ces accords sont, aujourd’hui, remis en cause.
Pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs, le syndicat demande le parachèvement du processus d’intégration dans la Fonction publique de l’Etat du personnel contractuel payé sur fonds propres. Ce processus est en cours, depuis 2006, et doit tenir compte de la situation administrative actualisée des agents à intégrer et régulariser celle de ceux déjà intégrés.
Les syndicalistes réclament, également, « l’effectivité de la prise en charge gratuite des soins médicaux et des médicaments pour le personnel socio-sanitaire assujetti à l’Assurance maladie obligatoire (AMO), conformément aux engagements, le paiement intégral, sans délai, de tous les arriérés d’émoluments des bi-appartenant et l’intégration de ces émoluments dans leurs salaires en application du procès-verbal de conciliation du 16 avril 2017 relatif au préavis de grève illimitée du Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la femme du 15 février 2017 ».
Djimé Kanté trouve injuste le prélèvement de la somme 51.000 Fcfa sur les salaires du seul personnel du Gabriel Touré.
Il rappelle aussi l’urgence de la réhabilitation de certaines salles d’hospitalisation en pédiatrie et gastro-entérologie et des blocs opératoires et d’autres services. Tout comme, l’aménagement des alentours immédiats et de l’enceinte de l’hôpital ainsi que des systèmes d’évacuation des eaux usées et d’écoulement, l’ouverture immédiate de guichets supplémentaires et la réorganisation du fonctionnement des guichets de «l’espace AMO».
FN/MD
Source: L’Essor