D’abord analyste de projets de 1998 à 2002, il avait pour mission de réceptionner et analyser des demandes d’intervention adressées au FSA par les pays membres. En 2002, il est parallèlement nommé au poste de conseiller économique du Président de la République du Mali. De 2003 à 2005, il prend du galon au FSA comme conseiller de direction tout en restant conseiller du Chef de l’État malien, mais avec résidence à Niamey et non plus à Bamako. Poursuivant son ascension, il devient Directeur des Études et des Projets au FSA de 2005 à 2008, année où il accède au poste stratégique de directeur des Opérations : « Je devais notamment établir et entretenir des liens de coopération avec les institutions de financement du développement, les banques et établissements financiers, les sociétés de gestion et d’intermédiation, les bourses régionales et les investisseurs dans tous les États membres. »
En avril 2008, il part pour Bamako, où il devient ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Commerce. Jusqu’en 2011, il occupera plusieurs postes ministériels dont celui de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, de la promotion des investissements des PME et de la microfinance. Précisons enfin qu’entre 1989 et 1991, il a été chef de la section des bailleurs de fonds arabo-islamiques (Banque islamique de développement, Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique, Fonds koweïtien de développement, Fonds saoudien de développement, Fonds du Qatar) et du Fonds de l’OPEP à la Direction de la dette publique de la Caisse autonome d’amortissement du Mali.
Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur polytechnicien obtenu en 1984 à l’Institut polytechnique rural (IPR) de Katibougou (Mali), et de deux DESS, l’un en économie, finances et banque obtenu en 1988 au Centre d’études financières économiques et bancaires (CEFEB) de Paris (France) et l’autre en finances, monnaie et crédit décroché en 1994 au Centre ouest-africain de formation et d’études bancaires (COFEB) de Dakar (Sénégal). Dors en paix Ahamadou Abdoulaye Diallo, la nation te sera reconnaissante.
La Rédaction