Hier lundi 18 mai, deux commerçants des Halles de Bamako, Koma Samaké et Seydou Konaté, étaient face aux limiers du 10ème arrondissement de Bamako pour des interrogatoires approfondis. Cette interpellation fait suite à une plainte déposée au niveau du tribunal de la commune VI par la Fédération des associations, groupements des commerçants et des contribuables des Halles de Bamako contre ces deux individus, tous membres de cette organisation.

 

» Faux et usage de faux « ,  » usurpation de titres« . Tels sont les principaux griefs formulés par la fédération dans sa plainte. Car il se trouverait que Koma Samaké et Seydou Konaté auraient envoyé   des  lettres à certains services administratifs évoquant la destitution du  président de la Fédération des associations, groupements des commerçants et des contribuables des Halles de Bamako, Mohamed Haïdara.     Pour  le chargé à l’information et à la communication au sein de ladite fédération, Bah Diallo, en  » aucun moment, il n’a été question de la destitution du président Haïdara « . Cependant, il a reconnu qu’après avoir pris connaissance des « manœuvres » des deux camarades (dont l’un était suspendu de toutes activités au sein du bureau depuis décembre 2014), ils étaient obligés de circuler une pétition pour recueillir  l’avis de tous les membres du bureau.  » Au terme de ce sondage, plus de 36 membres sur les 46 ont renouvelé leur soutien à Mohamed Haïdara «  a ajouté M. Bah.

En tout cas, pour certains commerçants, ce sont des forces obscures tapies dans l’ombre au niveau du Syndicat national des commerçants détaillants (SYNACODEM) et à la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) qui veulent  déstabiliser et créer la zizanie en leur sein.

» Pour preuve, lors de l’audition des deux personnes, c’est le vice-président de la CCIM, Aziz Mariko et  le président du SYNACODEM, Cheick Oumar Sacko, qui sont intervenus en faveur de ces deux individus «  a regretté un commerçant qui a invité     les responsables des organisations syndicales des comemrçants à s’inscrire dans une dynamique de fédérer les commerçants au lieu de les diviser.

Hier, dans la soirée, au moment où nous mettons sous presse, l’audition des deux personnes interpellées avaient pris fin et ils avaient regagné leur domicile.

  Kassoum THERA

Source:  L’Indépendant