Selon ces derniers, cette opération a été menée par deux bandits. Munis d’armes automatiques (un PA et un AK-47) ils circulaient sur une moto Djakarta, et se sont dirigés vers un des bureaux de cambistes qu’ils avaient très certainement repéré à l’avance. L’un des malfrats est resté dehors pour faire le guet avec un fusil en main pour dissuader ceux qui voudraient intervenir et perturber ainsi le bon déroulement de l’opération. Pendant ce temps, l’autre bandit a pénétré dans le local et braqué les occupants. Tenant les cambistes en respect avec son arme, il leur a clairement fait savoir ses intentions.
Il s’est ensuite dirigé vers les deux caissières et les a sommées de lui remettre l’argent. En l’absence des victimes elles-mêmes, aucune de nos sources n’a été en mesure de nous dire avec exactitude la somme que les pauvres caissières ont remis au bandit armé. Ensuite, comme dans un film western, le malfrat est ressorti en tirant en l’air pour effrayer tous ceux qui ont assisté impuissants à cette attaque.
Le hold-up ne s’est pas déroulé sans anicroches. En effet, le vigile des lieux et deux clients ayant tenté de résister en essayant de maîtriser l’un des malfrats, ont reçu des balles au niveau des membres inférieurs. Les bandits, pensent certains témoins, n’ont pas jugé nécessaire de tuer les téméraires qui se sont mis au travers de l’opération.
Outre le vigile et le client qui ont été blessés dans le local, deux autres victimes ont été enregistrées dans la rue. Pour couvrir leur fuite, les bandits ont continué à tirer en l’air dans la rue. Les balles perdues ont atteint des personnes qui s’étaient retrouvées au mauvais moment et au mauvais endroit.
Tamba CAMARA
Source: Essor