Unique candidat à sa succession, le président sortant du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM), Habib Sissoko a été réélu sans surprise à l’unanimité samedi pour un sixième mandat de quatre ans. Les fédérations membres affiliées lui ont renouvelé leur confiance à l’issue des assises appelées à se pencher sur le rapport d’activités et le bilan financier.
Elu pour la première fois en 2000, il est demeuré indéboulonnable depuis. Un mandat de trop au regard de son maigre bilan. Durant ses 20 ans passés à la tête du CNOSM, le Mali n’a engrangé la moindre médaille aux Jeux olympiques. Et il démarre un nouveau mandat sans aucune perceptive d’amélioration des performances de nos athlètes. On objectera peut-être que l’essentiel est de participer. Toutefois, il est bienséant de justifier par la moisson de médailles l’emploi de l’argent du contribuable malien. En effet, le Comité olympique bénéficie d’un accompagnement financier de l’Etat consécutif à sa déclaration d’utilité publique intervenue en avril 2008. Le Comité olympique est né de la fusion en juillet du Comité national des sports crée en 1960 et du Comité national olympique reconnu par le Comité international olympique (CIO).
L’INFORMATEUR