Déchu du pouvoir le 5 septembre 2021 l’ancien président Guinée, Alpha Condé a obtenu une liberté provisoire d’un mois pour se faire soigner dans le pays de son choix.
Longtemps après avoir subi la pression de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La junte militaire au pouvoir vient enfin de satisfaire une des exigences de la CEDEAO.
En effet, dans un communiqué rendu publique le 31 décembre 2021, les autorités actuelles de la Guinée autorise l’ancien président Alpha Condé renversé il y’a 4 mois de cela à quitter la Guinée Conakry pour se faire soigner à l’extérieur. Il dispose d’un mois pour régler ses problèmes sanitaires.
« En concertation avec la CEDEAO l’ancien président Alpha Condé est autorisé à aller se faire consulter à l’extérieur pour une période d’un mois » indique le communiqué du gouvernement rendu public le 31 décembre 2021.
Cette décision sera certainement un moyen de réduire la tension qui se trouve entre l’organisation sous-régionale qui a longtemps insisté sur la libération de l’ancien président de la Guinée Conakry.
Aussitôt après cette annonce des militaires, les responsables du RSP (ex parti) au pouvoir, et les militants de ce parti ont salué cette décision et appelé à une libération sans condition de l’ancien président dont la date de départ n’a pas encore été précisée.
Quant à la société civile et certains partis politiques expriment leur inquiétude face à cette décision même si cela fait partir des exigences de la CEDEAO, avec la tenue d’élections dans les 10 mois.la société civile et les partis politiques souhaite que des mesures soient prises pour rendre le retour en guinée de l’ancien président obligatoire.
Agé de 85 ans Alpha Condé avait subi un coup d’Etat le dimanche 5 septembre 2021 par l’unité des forces spéciales dirigée par le lieutenant-colonel Mamadou Doumbouya. Sa chute a été applaudie par la population, les leaders de l’opposition guinéenne et organisation de la société civiles qui ont dressé un bilan négatif de la gestion de Condé.
Tioumbè Adeline Tolofoudié
Source: LE PAYS