Le groupe turc qui soutien Bamako depuis les 6 mois de sanctions de la CEDEAO, a fait une immersion en terre malienne avec le renouvellement de ses offres pour appuyer (encore) l’économie malienne.
Ce déplacement au Mali visait à croiser les opérateurs économiques pour renforcer les liens et aussi accorder les violons. Le b2b avec le Conseil malien des chargeurs fut organisé dans ce sens.
La délégation était conduite par le Directeur général d’Alport, Mustafa Levent Adali qui, lors des échanges, a aussi croisé le collectif des importateurs maliens. Il fera le bilan des prestations de sa structure afin de redéfinir le cadre de travail après la fin définitive des sanctions. Aussi le leader d’Alport s’est félicité du progrès des infrastructures réalisées au port de Conakry avec un quai dédié au Mali, dénommé Kidal.
L’occasion sera mise à profit pour décliner l’identité complète d’Alport : une filiale du Groupe Turc Albayrak, concessionnaire en charge de la modernisation, de l’extension, de la gestion et de l’exploitation du Port de Conakry, pour un investissement total de plus de 500 millions de dollars sur 25 ans. Déjà, les premiers investissements ont permis d’accélérer le traitement des marchandises. Les infrastructures réalisées ont octroyé au port autonome de Conakry, le rang de 1er port de l’Afrique de l’Ouest en 2021.
Le représentant du gouvernement aux échanges notamment Mamadou Sow a salué le soutien d’Alport qui a permis de tenir face aux sanctions sous-régionales. Ce membre de la tutelle non moins directeur des questions fluviales et maritimes a réitéré l’engagement de son département à accompagner le secteur privé vers le port de Conakry.
Rappelons qu’Alport a déjà une représentation à Bamako près de la cours constitutionnelle qui reste l’interface des opérateurs économiques maliens. Aussi, c’est désormais le premier centre de transit de la plus grande richesse du Mali : le coton !
L’équipe venue de Conakry rejoint le port de Guinée avec des nouvelles orientations pour 2023 et des offres qui coifferont sur le poteau les ports d’Abidjan et de Dakar.
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Par Idrissa Keita, Correspondant –
