En Guinée, des affrontements ont éclaté entre de jeunes manifestants anti-junte et les forces de sécurité.
Les violences ont éclaté jeudi à Conakry la capitale, après que le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), a bravé l’interdiction et appelé à protester contre les militaires au pouvoir.
Selon le FNDC, cinq personnes ont été blessées par balle, dont une dans un état critique. Un bilan qui n’a pas été immédiatement corroboré par d’autres sources.
La Guinée est dirigée par l’armée depuis le coup d’état de septembre 2021 qui a renversé le président Alpha Condé au pouvoir depuis plus de dix ans.
Le FNDC qui est composé de partis politiques, de syndicats et de groupes civils était d’ailleurs à l’origine des manifestations contre Condé qui ont eu lieu avant son éviction.
Il a été officiellement dissout par le gouvernement nommé par la junte en aout dernier mais la coalition a appelé à des manifestations pacifiques à Conakry ce jeudi suivies de protestations dans tout le pays le 26 octobre prochain.
L’objectif de la FNDC est de faire pression pour obtenir un retour rapide à un régime civil ainsi que la libération de prisonniers politiques.
Le chef militaire, le colonel Mamady Doumbouya, s’est autoproclamé président et s’est engagé à rétablir un régime civil dans les trois ans.
La communauté économique des états d’Afrique de l’ouest a donné un mois le 24 septembre dernier pour proposer un nouveau calendrier sous peine de voir les sanctions qu’elle a imposées renforcées.
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