Au moment où les impôts à travers la direction des grandes entreprises DGE est en train de  battre des records avec  la mobilisation des recettes pour le Trésor Public, c’est la période choisie par certains tapis dans l’ombre pour distraire pour ne pas dire diffamer des responsables de ce service notamment le directeur de la DGE, Hamadou Fall Dianka, qu’ils accusent de connivence avec un clan syndical.

D’ailleurs pour arriver à leur dessin, ces derniers font le tour des rédactions avec comme sport favori distiller de fausses informations sur des cadres des impôts  accusés de tous les péchés d’Israël. Or il nous revient que le nommé directeur réputé pour sa rigueur et son sérieux dans le cadre de l’accomplissement de ses missions n’a jamais milité dans un bureau syndical à fortiori chercher à le diriger.

Alors question pourquoi tant d’acharnement médiatique contre le patron de la DGE ? Mystère et boule de gomme. En tout cas de l’avis de nombreux agents si l’actuel responsable de la DGE doit être évalué et jugé c’est surtout dans l’accomplissement de la mission à lui confiée par sa hiérarchie.

Et sur ce registre le résultat obtenu sous sa conduite se passe de tout commentaire comme l’atteste des données publiées récemment sur la page du ministère de l’Economie et des finances.

Ainsi, il nous revient que  les efforts du patron de la DGE, Hamadou Dianka, sont reconnus et salués dans le cadre de la mobilisation de ressources surtout que depuis des années, ce sont  plus de 80 % des recettes de la direction générale des impôts qui proviennent de cette structure, soit 980 milliards de F CFA pour 2023.

Une neutralité absolue

Un autre constat reluisant s’impose : à 4 mois de la fin de l’exercice budgétaire, la direction des grandes entreprises a déjà mobilisé plus de 550 milliards de F CFA, soit un taux de recouvrement d’environ 60 %. Ce qui dénote qu’elle est en bonne voie d’atteindre, voire dépasser les objectifs à elle assignés par les plus hautes autorités.

Pour le mois de juillet 2023, sur une prévision mensuelle de 81 milliards de F CFA, la DGE  a pu recouvrer 86 milliards de F CFA, soit un taux 104 % malgré une conjoncture économique difficile, due à plusieurs facteurs exogènes et endogènes.

Idem pour la prévision du mois d’août fixée à 70 milliards F CFA mais  avec 76 milliards de F CFA mobilisés. Déjà au mois septembre le taux de recouvrement est à 93 %.

Bref, à 4 mois de la fin de l’exercice budgétaire, la direction des grandes entreprises n’est pas loin d’atteindre sa prévision de recettes de 980 milliards de F CFA pour 2023 contre 836 milliards de F CFA en 2022. Et pour rappel, elle a dépassé son objectif annuel de recettes de l’année dernière en recouvrant 842 milliards de F CFA sur une prévision de 836 milliards de FCFA.

De toute évidence Hamadou Fall Dianka et son équipe maintiennent le cap dans le cadre de la mobilisation des ressources financières et ne semblent ni ébranlé encore moins perturbé par des accusations fortuites d’ingérences dans les activités syndicales comme nous confiait  récemment un agent des impôts que le destin du patron de la DGE contrairement à certains n’est pas lié au militantisme syndical.

“Hamadou Fall Dianka a occupé presque tous les postes au niveau des impôts : agent de terrain, chef de centre, directeur régional des impôts du district de Bamako jusqu’à nos jours directeur de la direction des grandes entreprises sans être dans un comité syndical. Et partout où il a servi, il a été toujours loyal.

En un mot, ce Monsieur travaille tout simplement pour le Mali. Et comment faire pour mobiliser des recettes pour le Trésor Public. Voilà, pourquoi, il a réussi partout où il est passé. Dieu seul sait le secret de ce jeune cadre, qui fait la fierté des Impôts”, nous confiait l’intéressé en concluant que le coassement des grenouilles n’empêche pas l’éléphant de boire.

    El Hadj A.B. HAIDARA

Aujourd’hui-Mali