L’on a souvent entendu dire que le football n’a rien à voir avec la politique. Mais hélas, la guerre entre la Russie et l’Ukraine est en train de prouver le contraire au point que beaucoup commencent à s’interroger sur le sort qui sera réservé au sport majeur, le football.

La guerre entre la Russie et l’Ukraine est en passe de fragiliser la puissante Fédération Internationale de Football (FIFA) et son président suisso-italien, Gianni Infantino. Si ce dernier s’est dit, très  préoccupé le 24 février 2022, par une situation tragique et inquiétante, la FIFA a attendu le 27 février pour prendre une décision sur la question russe. Cela, à travers une réunion à l’issue de laquelle la plus grande instance de football a annoncé qu’aucun match international officiel n’aura lieu en Russie ce, jusqu’à nouvel ordre. Pire encore, le 28 février 2022, la FIFA a définitivement exclu la Russe de toute compétition continentale et internationale. Il faut rappeler que la Russie devait discuter les matchs de barrages de la Coupe du monde au mois de Mars face à certains pays européens dont la Pologne.

D’abord le pays de Robert Lewandowski a fait savoir qu’il ne se rendrait pas à Moscou pour discuter les matchs qualificatifs pour la phase finale de la coupe du monde. Aussitôt, la FIFA a donc pris une décision très défavorable à la Russie. Puisque, désormais l’équipe nationale russe ne disputera plus ses rencontres déjà annoncées.

Des fédérations enfoncent le clou !

Déjà avant cette sanction suprême, les futurs adversaires de la Russie avaient fait le nécessaire pour mettre la pression sur la FIFA. Il s’agit des fédérations polonaise, suédoise et tchèque qui avaient annoncé, samedi et dimanche, qu’elles renonçaient à disputer leurs matchs programmés ou potentiels contre la Sbornaya dans le cadre des barrages qualificatifs pour la Coupe du Monde 2022, organisée en novembre et décembre prochain au Qatar.

De son côté, l’UEFA a aussi retiré la finale de la Ligue des Champions qui devait se tenir à Saint-Petersbourg au mois de mai. Ainsi, l’Organisation de la finale de la plus prestigieuse compétition de football a donc été accordée à la France qui va désormais se disputer au Stade de France.

De toutes les manières, la position prise par la FIFA dans cette crise suscite beaucoup de débats et laisse paraître d’énormes interrogations dans le monde du football, car pour la plupart des acteurs, il faut garder le football loin de toutes les manigances politiques, pour d’une part préserver la cohésion et l’entente, mais d’autre part, pour préserver la sécurité des joueurs et dirigeants dans leurs activités.

Amadou Kodio

Source : Ziré