Après la grève des administrateurs civils, la grogne sociale reprend de plus belle dans le pays.
En effet, le Syndicat autonome de la magistrature et le Syndicat libre de la magistrature ont débuté, le mercredi 25 juillet dernier, une cessation de travail de 9 jours soit du 25 juillet au 2 août 2018. Deux points principaux figurent dans leurs revendications : il s’agit de la sécurisation des juridictions et le cas du juge de Niono, Soungalo Koné enlevé par des djihadistes depuis novembre 2017.
Les autres points de revendications sont relatifs à la relecture du statut de la magistrature avec l’adoption d’une grille salariale. Selon Abderrahmane Mohamed Maïga, secrétaire à la communication du Syndicat libre de la magistrature (SYLIMA), « la grève des magistrats est juste une coïncidence de calendrier avec la tenue de l’élection présidentielle ». « Il n’y a rien de préconçu », affirme-t-il.
Source: L’ Aube