Intervenir en cas de conflits pour une médiation sans rancune, organiser les fêtes nationales, redynamiser les us et coutumes, jouer le rôle de maître de cérémonie, être le catalyseur pour l’entente au sein de la société, tels sont entre autres les objectifs fixés par les griots de notre pays. ” Association des Griots du Mali – Djelitonbafolo (AGM) “, c’est le nom de l’association. Un bureau de treize membres dirigé par Adama Soumano a été installé à l’issue d’une Assemblée générale.
Adama Soumano et ses camarades n’entendent pas rester en marge du processus de paix engagé dans notre pays. Croyant avec forte conviction que tout développement passait par une cohésion sociale, une réconciliation des cœurs et des esprits, le cas du Mali (leur pays) étant édifiant, ils viennent donc de mettre sur les fonts baptismaux l’AGM. C’est le sigle de l’Association des Griots du Mali » Mali – DjelitonBafolo « . Elle regroupe des hommes et des femmes, de divers horizons du pays ;, ayant en commun le sang griot.
La déclaration d’association, issue de l’assemblée générale datée du 11 juin 2015, en fait foi. L’association est apolitique, non confessionnelle et à but non lucratif. Son siège est à Bamako, au quartier de Dravéla, Rue 368, porte 131. Son but essentiel est de » contribuer à la réconciliation aux niveau national, régional, local et familial, pour atteindre le développement économique, social et culturel du Mali « .
A la lecture de la déclaration, des objectifs spécifiques sont assignés au tout nouveau bureau mis en place. Entre autres:
» Intervenir en cas de conflits pour une médiation sans rancune, au niveau national, régional, local et familial ;
– Organiser les fêtes nationales, régionales, locales et familiales ;
– Redynamiser les us et coutumes dans les villages et villes, notamment à Bamako et dans le Mandé ;
– User de tous les moyens, cousinages ou des chefferies traditionnelles, gérontocratie et personnalités influentes, pour aplanir les conflits ;
– Jouer le maître de cérémonie à toutes les rencontres ;
– Etre le catalyseur pour l’entente au sein de la société ;
– Etre le » Nyamakala » et jouer le rôle de démarcheur à tous les niveaux ;
– Redynamiser la communication orale ;
– Renforcer les capacités des jeunes griots pour prendre le relais ;
– Renforcer la cohésion sociale par la communication orale.
B.Koné
source : Le Malien
